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Le "landfill mining" en Wallonie

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 153 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 30/10/2018
    • de BROGNIEZ Laetitia
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    On compte aujourd’hui en Wallonie quelque 3 500 anciennes décharges réparties sur l’ensemble du territoire.

    Cet « héritage » mal connu intéresse de plus en plus les industriels du recyclage et une nouvelle tendance semble se mettre en place : le « landfill mining ».

    Ce principe vise à identifier les matières enfouies dans les décharges, en la caractérisation de leur contenu et en leur valorisation éventuelle.

    Un projet européen nommé Rawfill vient de voir le jour et la SPAQuE coordonne celui-ci.

    La valorisation de ces matières doit être analysée, car il ne sera pas possible de rouvrir l’ensemble des décharges wallonnes. La Wallonie s’orientant vers un « stop au béton », la valeur du terrain serait un argument de taille dans la valorisation des déchets enfouis.

    Une étude a-t-elle été menée afin de déterminer les sites potentiellement éligibles à une opération de « landfill mining » ?

    Combien de sites pourraient être concernés ?

    Une adaptation des décrets liés aux déchets et aux sols est-elle envisagée ?
  • Réponse du 23/11/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Dans le prolongement des réponses que j’ai apportées aux questions écrites N°1459 de Madame Trotta (juillet 2018) et N°1616 de Monsieur Mouyard (septembre 2018), à ce jour, aucune étude n’a été menée afin de déterminer les sites potentiellement intéressants en vue de procéder aux opérations de « landfill mining » en Wallonie.

    Toutefois, c’est précisément l’un des objectifs du projet « RAWFILL ». Un outil est actuellement en cours de développement. Après avoir été testé sur un nombre limité de sites, il permettra une mise en priorité des décharges par rapport à leur potentiel de « landfill mining ». Il est donc prématuré d’indiquer et d’estimer aujourd’hui le nombre de sites qui pourrait être concerné par de telles opérations en Wallonie.

    Enfin, il conviendra également de tenir compte de la nécessité de concilier les aspects environnementaux, économiques et sociaux. La valeur des terrains, la valeur économique des déchets à valoriser et la possibilité de remblayer ce type de sites sont des éléments très importants pour l’estimation de la rentabilité de tels projets.