/

La corrélation entre le travail à temps partiel et le télétravail au sein du Service public de Wallonie

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 35 (2018-2019) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 05/11/2018
    • de VANDORPE Mathilde
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative
    Comme Madame la Ministre l’a indiqué à maintes reprises, elle est favorable au télétravail.

    Lorsqu’elle est envisageable et bien cadrée, cette formule peut présenter des avantages pour l’agent, mais aussi pour la qualité du service, la réduction de l’absentéisme, sans oublier les questions de mobilité et d’environnement.
    Par ailleurs, les agents peuvent aussi, sous certaines conditions et suivant diverses formules, bénéficier d’un régime de temps partiel.

    Pourrait-elle m’indiquer l’évolution du nombre d’agents autorisés à pratiquer le télétravail au cours des dernières années, en remontant par exemple à 2012 ?

    Pour la même période, quelle est l’évolution du nombre d’agents ayant été admis au régime du 4/5e temps ?

    Voit-on une corrélation entre les deux évolutions ?
  • Réponse du 20/11/2018 | Annexe [PDF]
    • de GREOLI Alda
    Je remercie l’honorable membre pour sa question relative au télétravail et au travail à temps partiel. Comme elle le rappelle, le télétravail, lorsqu’il est envisageable et bien cadré, peut présenter des avantages pour l’agent, mais aussi pour la qualité du service, la réduction de l’absentéisme, sans oublier les questions de mobilité et d’environnement.

    Je la prie de trouver, ci-dessous, comme sollicitée l’évolution du nombre de télétravailleurs depuis l’année 2012.

    Il faut noter que le nombre de télétravailleurs augmente chaque année depuis la mise en œuvre de l’arrêté du 7 avril 2011 relatif au télétravail. On constate que le nombre de nouvelles demandes d’autorisation augmente d’année en année.

    Les chiffres suivants parlent d’eux-mêmes. Ils présentent, au 30 juin de chaque année, le nombre de nouvelles candidatures au télétravail retenues par les comités de direction, ainsi que le nombre de télétravailleurs actifs à la même date :
    - 2012 : 100 candidatures retenues + 253 télétravailleurs actifs ;
    - 2013 : 188 candidatures retenues + 341 télétravailleurs actifs ;
    - 2014 : 197 candidatures retenues + 475 télétravailleurs actifs ;
    - 2015 : 253 candidatures retenues + 606 télétravailleurs actifs ;
    - 2016 : 272 candidatures retenues + 791 télétravailleurs actifs ;
    - 2017 : 283 candidatures retenues + 920 télétravailleurs actifs ;
    - 2018 : 246 candidatures retenues + 1098 télétravailleurs actifs.

    Il est possible que d’ici fin 2019 le SPW compte quelque 1 344 télétravailleurs actifs.

    De plus, il y a lieu d’apporter une précision sur le nombre de télétravailleurs actifs qui ne correspond pas exactement au nombre de candidatures retenues l’année précédente additionné du nombre de télétravailleurs actifs l’année précédente. En effet, cela est dû au fait que certains agents arrêtent le télétravail pour diverses raisons (renonciation, changement de service, départ de l’agent, …).
    Quant à l’évolution du nombre d’agents à temps partiel et plus spécifiquement occupé à 4/5 temps. (voir annexe)

    Les motifs de prestations réduites sont les suivants :
    - pauses carrière à temps partiel ;
    - prestations réduites pour raisons familiales ;
    - semaine volontaire de 4 jours.

    On constate que globalement, le nombre d’agents qui prestent à 4/5 temps est relativement stable.

    La comparaison de l’évolution du nombre de travailleurs actifs et de l’ensemble des agents en 4/5 temps au SPW ne laisse pas apparaître a priori de corrélation entre les deux dimensions.
    Enfin, seule une analyse approfondie permettrait d’établir si une corrélation existe entre le travail à temps partiel et le télétravail.