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Le biomonitoring

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 163 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 06/11/2018
    • de ARENS Josy
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Lors de la présentation par l'ISSeP de l'étude EXPOPESTEN, Monsieur le Ministre a déclaré que le principe du biomonitoring avait été validé par le Gouvernement lors de l'ajustement pour le budget 2018.

    Celui-ci s'inscrit comme il l’a rappelé dans un programme complet de suivi environnement/santé. Le projet réalisé par l'ISSeP et les universités à ce sujet venait d'arriver au cabinet et il devait en prendre connaissance.

    Peut-il nous détailler les propositions de cette note ?

    Comment suggère-t-elle d'affecter le budget ?

    Celui-ci semble-t-il suffisant ?

    Va-t-il suivre l'ensemble des propositions ou attend-il les résultats de l'étude PROPULPPP ?
  • Réponse du 28/11/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Mettre en œuvre un tel projet est complexe et nécessite un peu de temps. Bien que très importante, la décision d’allouer les moyens prise cet été n’était que le début d’un processus qui a nécessité beaucoup de concertation pour aboutir à un projet finalisé.

    Ce projet a été préparé par l’ISSeP et plusieurs partenaires dont le CHU de Liège et les universités. Il avait reçu un avis favorable de l’Inspection des finances et a été présenté au Gouvernement wallon ce 16 novembre.

    Il a pour objectif l’obtention de données de référence sur l’exposition des Wallons à une série de substances et de polluants fréquemment rencontrés dans l’environnement. Parmi les substances ciblées par le biomonitoring figureront :
    - d’une part des substances émergentes, dont certains perturbateurs endocriniens et des métabolites de pesticides ;
    - d’autre part des substances plus « classiques » pour lesquelles l’exposition et les risques sanitaires pour les Wallons restent difficiles à cerner, alors même que les données environnementales sont abondantes et que des législations d’interdiction ou de réduction sont en vigueur. Il s’agit par exemple des métaux lourds, des HAP, des COV et des PCB.

    Le budget prévu de 1 million d’euros est comparable aux moyens dévolus par la Flandre pour mettre en place un projet similaire qui court depuis déjà plusieurs années et dont les acteurs se sont inspirés.

    Ce biomonitoring n’est pas une opération unique et n’est donc pas directement lié aux études PROPULPPP ou EXPOPESTEN, il s’agit du démarrage d’un projet qui s’inscrira dans la durée afin de monitorer de manière continue les liens entre environnement et santé.