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La digitalisation de l'administration wallonne

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 42 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 08/11/2018
    • de DUFRANE Anthony
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative
    Selon les sources de « La Libre », la Belgique est à la traîne en matière de santé numérique en comparaison avec d’autres pays.

    Régulièrement, dans les journaux, les sites et les réseaux sociaux, nous voyons apparaître de nombreux messages sur les dangers en ligne.

    L’attitude des propriétaires d’ordinateurs pourrait être facilement corrigée par des mises à jour rapides et gratuites, de cette façon il y aurait moins de piratage des réseaux, notre pays serait peut-être moins vulnérable face aux attaques des cybercriminels et notre classement national sur la santé digitale augmenterait. Beaucoup de personnes ne se sentant pas encore familiarisées avec la technologie, des propagandes et séances d’informations sont-elles en vigueur en Wallonie ?

    Que faire pour pallier à la pénurie de connaissance digitale ?

    Sachant qu’une routine simple est à suivre, en effectuant des mises à jour et des back-up ponctuels, ceux-ci peuvent même être configurés automatiquement sur les ordinateurs, est-ce le cas pour les programmes utilisés dans les services de la Région wallonne ?
  • Réponse du 30/11/2018
    • de GREOLI Alda
    Je souhaiterais tout d’abord spécifier qu’il ne m’appartient pas, en ma qualité de ministre de l’informatique administrative, de me positionner sur la santé numérique de la Belgique au regard d’autres pays, bien qu’il s’agisse d’une préoccupation tout à fait légitime.

    De même, je n’ai à m’exprimer sur les dispositifs actuellement mis en place en Wallonie afin de permettre aux usagers des outils numériques d’adopter les meilleurs comportements et/ou les bons réflexes ni d’envisager les projets qui permettent de pallier la pénurie de connaissance digitale.

    Tous ces sujets, bien qu’éminemment importants notamment au regard des propos de « La Libre » dont l'honorable membre s'est fait l’écho, mais également en raison des nuisances que peuvent entrainer pour nos concitoyens les attaques des cybercriminels, sont du ressort des politiques que mène mon éminent collègue du Gouvernement le Ministre en charge du Numérique.

    Par contre, il me revient de m’assurer qu’une politique de sécurité informatique soit mise en œuvre au sein du parc informatique du Service public de Wallonie. À cet égard, l’administration bénéficie d’une politique de suivi de mise à jour de sécurité optimale qui s’avère être efficace depuis plusieurs années.

    Le Département des technologies de l’information (DTIC) et de la communication du SPW a à cet effet adopté une méthode de détection des menaces, d’analyses de failles de sécurité et de déploiement de solutions de sécurité pour l’ensemble de son parc informatique.

    Concomitamment, le DTIC a adopté un module de prévention permettant de prévenir toute attaque par le biais de failles pour lesquelles des correctifs de sécurité sont en cours de réalisation, permettant ainsi de garantir un degré de protection élevé.

    Enfin, la sauvegarde des données du SPW est organisée par l’entremise d’un stockage centralisé, lequel est dupliqué par l’entremise de backups réguliers (journaliers, hebdomadaires/mensuels) et externaliser auprès d’un sous-traitant spécialisé. Ce dispositif garantit à l’administration de pouvoir restaurer les données sauvegardées sur les serveurs et permettre la continuité des missions, et ce en toute circonstance.