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L’état général des autoroutes wallonnes

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 199 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 16/11/2018
    • de CULOT Fabian
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Plusieurs autoroutes wallonnes ont bénéficié d’importantes réfections durant cette année. Leur état s’est une nouvelle fois nettement amélioré, il faut s’en féliciter, même si certains tronçons attendent toujours une réhabilitation.

    L’hiver est une saison particulièrement douloureuse pour les routes. Les périodes de grand froid, de pluie et de neige sont évidemment propices à l’expansion des fissures et à la formation conséquente de nids de poule. La Wallonie y est évidemment exposée par la spécificité de son territoire et par la densité du trafic sur ses routes.

    En vue de l’hiver qui approche doucement, il serait intéressant de faire le point sur l’état général des 886 kilomètres d’autoroutes wallonnes. En effet, en identifiant des points problématiques, des mesures spécifiques pourraient être prises afin de réduire les risques et, par conséquent, la survenance de tout événement malheureux.

    En janvier dernier, le SPW et la SOFICO annonçaient d’ailleurs entreprendre un diagnostic des voiries des réseaux routiers en vue de déterminer les priorités des interventions et leurs ampleurs. Cette campagne de diagnostic doit durer deux années sur les routes et autoroutes dont ils ont la responsabilité.

    Avant d’aborder l’hiver, quel est l’état général des autoroutes wallonnes ?

    Y a-t-il des tronçons qui pourraient s’avérer problématiques, voire dangereux ?

    Des travaux d’envergure sont-ils encore prévus d’ici la fin de l’année ?

    Des réparations plus ponctuelles pourraient-elles avoir lieu durant l’hiver ?

    Parmi les tronçons identifiés comme potentiellement problématiques, lesquels bénéficieront de travaux de réfection en 2019 ?

    Enfin, Monsieur le Ministre a-t-il éventuellement déjà eu un rapport, certes intermédiaire et partiel, du diagnostic entrepris par le SPW et la SOFICO ?
  • Réponse du 06/12/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Il est vrai que la Wallonie a subi un sous-investissement en matière d’infrastructures routières entre la régionalisation des travaux publics et le début des années 2000, mais, depuis 2009, un redressement constant est observé.

    Il n’y a jamais eu autant d’investissements consentis en Wallonie pour les infrastructures régionales :
    - avant 2009, on y consacrait moins de 200 millions d’euros par an ;
    - entre 2009 et 2015, on y a consacré environ 300 millions d’euros par an, entre autres, au travers du Plan routes que j’ai lancé avec Benoit Lutgen ;
    - depuis 2016, on y consacre largement plus de 400 millions d’euros annuellement au travers du Plan infrastructures lancé par Maxime Prévot et que je poursuis et qui est financé en partie grâce au péage kilométrique des poids lourds.

    Cet effort sera encore amplifié par le Plan wallon d’investissements et le futur Plan infrastructures pour la période 2019-2024.

    L’état général des autoroutes wallonnes s’est fortement amélioré, chacun peut en témoigner. Je ne prendrai qu’un exemple qui en témoigne : la dorsale wallonne - E42 - depuis la France jusqu’à la frontière allemande qui a été portée à trois bandes et qui correspond désormais aux meilleurs standards européens.

    Vu l’approche de la période hivernale, aucun nouveau chantier d’envergure n’est prévu d’ici fin 2018. Seuls les travaux actuellement en cours seront encore visibles et profitent des derniers beaux jours de cette année.

    Par ailleurs, pendant cette période hivernale, des interventions ponctuelles sont régulièrement effectuées, et ce en fonction des avaries constatées, de l’impact sécurité routière et de la faisabilité de cette réalisation.

    Enfin, le diagnostic des voiries est en cours de réalisation et permettra de mettre en avant et de déterminer les projets qui seront repris dans le cadre du futur Plan infrastructures 2019-2024.
    Ce prochain Plan d’investissements sera établi et connu début 2019. À partir de cet instant, l’ensemble des tronçons qui bénéficieront d’une réhabilitation seront identifiés.

    Le prochain Plan infrastructures sera largement consacré au réseau régional non autoroutier soit 7 500 km en regard des 900 km d’autoroutes, afin de le sécuriser et notamment d’y développer davantage d’infrastructures pour les bus ou les usagers faibles que sont les piétons et les cyclistes, afin d’atteindre les ambitieux objectifs de la vision FAST 2030 pour la mobilité wallonne à l’horizon 2030.