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La sécurisation du village d'Hanret

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 200 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 19/11/2018
    • de HAZEE Stéphane
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Je souhaite interroger Monsieur le Ministre relativement aux deux voiries régionales qui se croisent (N924 et N643) dans le village d'Hanret et aux enjeux de sécurité routière qui y sont liés. Ces enjeux ont récemment été appuyés par une interpellation citoyenne au conseil communal d'Éghezée et une pétition rassemblant 450 signatures.

    Le premier point critique concerne le carrefour entre la route de Champion (ou de Wasseiges) (N924) et la route d'Andenne (N643) qui est un lieu très accidentogène (27 accidents entre 2011 et 2018, dont 24 ont entraîné des blessures corporelles et un décès).

    Les riverains de ces deux voiries régionales, fort fréquentées, subissent de plein fouet la vitesse trop élevée des véhicules, un trafic de plus en plus important, en ce compris le charroi agricole. La configuration des lieux, avec une visibilité en partie limitée, et l'absence d'aménagement sécurisé pour le cheminement le long de la chaussée ou pour sa traversée rendent plus vulnérables, en particulier aux heures de pointe ou lorsqu'il fait sombre, les usagers faibles, notamment les étudiants, qui viennent prendre le bus d'un côté ou de l'autre de la route d'Andenne en semaine, ainsi que les cyclotouristes qui circulent le week-end.

    La seconde zone problématique concerne la route de Champion (N924) et la route de Wasseiges (N 924), qui sert de délestage à la Chaussée de Louvain, où la limitation de vitesse à 50 km/h est fort peu respectée. La proximité de l'école rend la situation encore plus dangereuse au carrefour avec la rue d'Hanret et la ruelle de la Chasse qui donnent accès à l'école. Il n'y a pas eu de réaménagements pour sécuriser la traversée de la chaussée et prévoir une piste cyclable pour les enfants et parents qui s'y rendent à vélo.

    Il faut savoir que ce n’est pas la première action que les citoyens d’Hanret mènent sur les problématiques de l’aménagement du territoire et de la mobilité.

    La situation du village d'Hanret est-elle connue du SPW ? Les autorités communales d'Éghezée ont-elles alerté le SPW en ce qui concerne ces enjeux de sécurisation ?

    Pour ce qui est du carrefour dangereux N643-N924 (route d'Andenne-route de Champion), outre le placement annoncé d'un radar fixe sur la route d'Andenne, les riverains mettent en exergue la réalisation d'un passage pour piétons avec des feux lumineux et le réaménagement du carrefour afin de limiter la vitesse des véhicules.

    Pour ce qui est du carrefour route de Champion (N924)-rue d'Hanret, les riverains proposent également la réalisation d'un passage pour piétons avec des feux lumineux et le réaménagement du carrefour. Ils ont également suggéré le placement de ralentisseurs sur la N924 (route de Champion-route de Wasseiges) pour favoriser le respect des limitations de vitesse et diminuer l'insécurité.

    Y a-t-il déjà eu une réflexion menée par le SPW sur la situation d'Hanret ?

    Ce point a-t-il déjà été traité lors d'une commission provinciale de la sécurité routière ?
    Le cas échéant, quelles sont les pistes possibles pour répondre aux besoins et propositions évoqués ?

    Concrètement, le réaménagement de ces deux carrefours et la création des passages pour piétons avec des feux lumineux à ces deux points sont-ils envisagés ?

    Qu'en est-il de la possibilité, à moyen terme, de réaliser un rond-point au carrefour dangereux N643-N924 ?

    Si ce n'est pas encore le cas, ce point pourra-t-il faire l'objet d'une prochaine commission provinciale de la sécurité routière ?

    Dans quel délai cette concertation pourrait-elle se faire ?
  • Réponse du 10/12/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Le relevé des services de police montre une moyenne d’un accident corporel par an au carrefour entre les N643 et N924 à Hanret, ce qui correspond à la moyenne régionale.

    Par ailleurs, si la Région offre des possibilités de placement de radars fixes, la zone de police Orneau-Mehaigne n’a cependant introduit aucune demande de placement de radar.

    Si les autorités locales nous signalaient néanmoins un éventuel souci de sécurité, l’administration des routes examinerait naturellement la situation et le cas échéant, organiserait une Commission provinciale de sécurité routière (CPSR).

    En ce qui concerne la rue d’Hanret, je me dois d’informer l’honorable membre qu’il s’agit d’une voirie communale. La sécurité et la mobilité aux abords de l’école qui s’y trouve relèvent donc de l’autorité communale.