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Le contrôle de la qualité de l'air en Wallonie

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 207 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 19/11/2018
    • de PUGET André-Pierre
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    La Commission européenne a entamé le 8 novembre une procédure d’infraction à l’encontre de la Belgique à laquelle elle reproche de ne pas se conformer à la législation sur la qualité de l’air.
    On apprend notamment que les valeurs limites pour le dioxyde d’azote n’ont pas été respectées de manière persistante en Région bruxelloise et à Anvers.

    Bien que certaines mesures telles que les zones à faibles émissions soient en place pour lutter contre la pollution atmosphérique, la Commission européenne craint qu’elles ne suffisent pas pour parvenir à la conformité.

    La Commission s’interroge également sur la façon dont la qualité de l’air est contrôlée en Belgique.

    Bien que ce soit Bruxelles et Anvers qui soient ciblés par la Commission, quelle est la situation au niveau de la Wallonie ?

    Aucune zone problématique n’est à signaler en matière de qualité de l’air ?

    Monsieur le Ministre est-il dès lors concerné par ce dossier ?

    Peut-il nous en dire davantage sur la manière dont la qualité de l’air est contrôlée en Belgique ou du moins, en Région wallonne ?
  • Réponse du 10/12/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    La mise en demeure complémentaire que la Commission européenne a adressée à la Belgique par rapport au non-respect des valeurs limites du dioxyde d’azote dans l’air ambiant, concerne effectivement Anvers et Bruxelles.

    Néanmoins, la Wallonie est également concernée, mais uniquement pour un point spécifique, à savoir le réseau de surveillance de la qualité de l’air par rapport au NO2. La Commission estime que la Wallonie devrait disposer de deux points de prélèvement supplémentaires visant le trafic routier.

    L’administration est chargée de répondre sur ce point à la Commission. D’ores et déjà, des démarches ont été entreprises ces deux dernières années à cet égard, et ce, de manière anticipative à cette procédure de la Commission.

    Le réseau de mesure des polluants atmosphériques, qui doit satisfaire à de nombreux critères quant aux emplacements et quant aux sources de pollution industrielle et urbaine, va maintenant être encore étendu. Une nouvelle station de mesure doit voir le jour à Namur fin 2018, deux nouvelles stations sont en préparation à Liège et Charleroi. Les stations temporaires, préalables à l’installation permanente, sont déjà installées à Liège et les démarches sont entreprises depuis plusieurs mois avec la Ville de Charleroi pour installer les stations temporaires. Nous discutons actuellement sur la possibilité de l’installation d’une quatrième station dans un autre centre urbain important de Wallonie.