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Le danger des terrains synthétiques de sport

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 42 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 22/11/2018
    • de PREVOT Patrick
    • à DE BUE Valérie, Ministre des Pouvoirs locaux, du Logement et des Infrastructures sportives
    Je me permets de revenir sur ce sujet épineux, mais non résolu.

    On ne sait plus à quel saint se vouer tellement la nébuleuse semble planer sur la question de savoir si les terrains synthétiques où évoluent nos enfants présentent un danger ou pas.

    Si je comprends bien, Madame la Ministre avait commandité la réalisation de tests scientifiques par Labosport, qui a instauré un cadre normatif pour réglementer les terrains synthétiques en Région wallonne. Or, cette institution fait partie de l’organisation européenne de terrains synthétiques ESTO… ce qui pose la question évidente de la partialité.

    Comment motive-t-elle le choix de ce laboratoire ?

    Comment légitimer leur intervention au regard des circonstances ?

    Que faut-il répondre aux parents qui expriment une inquiétude par rapport au danger des terrains synthétiques contenant de l’HAP (Hydrocarbure aromatique polycyclique) ?

    Sauf mon respect, maîtrise-t-elle réellement ce dossier ?

    Il est en tout cas évident que le principe de précaution s’impose.
  • Réponse du 10/12/2018
    • de DE BUE Valérie
    Je me réfère au contenu de ma réponse à la question n° 38 de l’honorable membre.

    Complémentairement, je rappelle que bien qu’aucune preuve de toxicité avérée des granulés SBR ne soit formellement établie à ce jour, je recommande aux propriétaires et gestionnaires de terrains en gazon synthétique remplis de SBR, de s’assurer de la conformité du matériau aux dispositions du cadre normatif 2018 d’Infrasports, via des tests ad hoc. Ces tests sont subventionnés.

    Un courrier en ce sens a été adressé aux propriétaires ou gestionnaires de terrains dont, à la connaissance de mon administration, le remplissage est constitué de SBR. J’ai également porté ce courrier à la connaissance des fédérations concernées pour qu’elles le diffusent largement.

    Suite aux analyses, les travaux induits par le remplacement du remplissage qui ne serait pas conforme aux dispositions du cadre normatif 2018 pourront être subventionnés.

    Je précise également que des contacts sont en cours entre mon administration, la DGO3 et le SPF Santé publique dans le cadre d’un groupe de travail spécifiquement dédié à cette problématique. Ce dossier fait, en effet, l’objet d’une coordination au niveau belge dans le cadre du « Belgian REACH Committee » (BCR - accord de coopération belge) dans lequel les autorités concernées du Fédéral et les régions sont représentées.

    Pour le surplus, je n’ai pas à commenter la décision du collège de Frasnes-lez-Anvaing qui relève de son entière responsabilité.