Le programme pluriannuel relatif à l'entrepreneuriat féminin

• Session : 2018-2019
• Année : 2018
• N° : 50 (2018-2019) 1

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• Question écrite du 22/11/2018

  • de LAMBELIN Anne
  • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation
  Le 26 avril, Monsieur le Ministre était auditionné dans le cadre de la Commission pour l'égalité des chances entre les hommes et les femmes au Parlement wallon sur le thème de l’entrepreneuriat féminin.
  
  Lors de cette session, il a dit avoir continué à travailler sur le programme pluriannuel 2015-2020 d’entrepreneuriat féminin de l’Agence wallonne pour l’entreprise et l’innovation développé par Jean-Claude Marcourt, tout en y apportant des réorientations globales.
  
  Ainsi, il énonçait sa volonté de lancer un programme de rencontres par provinces entre les femmes et les acteurs locaux du financement, de l’accompagnement, du numérique et de l’enseignement portant des ambitions féminines.
  
  Où en est-il dans la réalisation de ce programme ?
  
  Quels seraient le coût et le calendrier d’un tel programme ?
  
  Comment un tel programme serait mis en œuvre ?

• Réponse du 13/12/2018

  • de JEHOLET Pierre-Yves
  Premièrement, en ce qui concerne le programme pluriannuel relatif à l’entrepreneuriat féminin, je confirme à l’honorable membre que les différents opérateurs (réseaux de femmes entrepreneures issus de Credal et de l’UCM) ont continué à mener leurs actions en 2018.
  
  S’agissant de projets cofinancés par le FSE, les réorientations qui y sont apportées doivent être réalisées pour mener à plus d’efficience, mais doivent conserver l’essence du projet initial tel que sélectionné sur base de l’avis d’une « task force » indépendante.
  
  Les réorientations visent à sortir les actions des réseaux féminins de leur microcosme habituel. Outre l’échange d’expériences entre femmes, il est attendu des opérateurs de développer leurs actions en vue de générer des affaires. La recherche de partenaires d’affaires doit être accentuée et un renouvellement des membres est encouragé.
  
  Par ailleurs, les actions menées doivent se focaliser de manière plus intensive vers des secteurs non stéréotypés et des activités porteuses.
  
  En termes de processus et de timing, les comités d’accompagnement se réunissent actuellement afin de mettre en place les plans d’actions 2019 et c’est donc dans ce cadre que les nouvelles orientations vont être implémentées.
  
  Enfin, ces actions ne vont donc pas générer de nouveaux coûts puisqu’il s’agit de réorientations de projets déjà cofinancés par le FSE et la Wallonie.
  
  Deuxièmement, en suite de l’audition parlementaire à laquelle l’honorable membre fait référence, j’ai rencontré des femmes entrepreneures afin que nous mettions en lumière, ensemble, des actions très concrètes répondant à un réel besoin du terrain.
  
  Sur le point plus spécifique de la difficulté d’accès au financement, il est traité selon deux axes : l’un a trait à la sensibilisation du monde financier à s’ouvrir à une approche différente et à changer ses codes et l’autre consistera en la mise en place d’un accompagnement plus ciblé.
  
  Enfin, je souligne ici la campagne de communication « Wallonia Wonder Women » en faveur de l’inclusion des femmes dans le numérique en Wallonie dans le cadre de Digital Wallonia.