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Les mesures de prévention en cas d'épidémie de gastro-entérite

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 72 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 29/11/2018
    • de KILIC Serdar
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative
    Depuis peu, une véritable épidémie de gastro-entérite touche le nord-est de la France.

    D’après l’ISP (Institut de santé publique), celle-ci n’a pas encore franchi nos frontières, mais des cas quotidiens sont tout de même identifiés.

    Certes, nous entrons dans la grande période de cette maladie, bien qu’avec un peu plus de précocité.

    Si en général elle n’est pas dangereuse, elle présente malgré tout un risque accru chez nos aînés. En effet, la sensation de déshydratation n’étant pas ressentie de manière flagrante chez eux, les risques liés aux diarrhées doivent être maîtrisés et limités afin d’éviter l’engorgement de nos services de soins.

    Y a-t-il des mesures de prévention prévues si une véritable épidémie survenait ?

    Un plan annuel est-il déjà mis en place ?
    Si oui, lequel ?
  • Réponse du 19/12/2018
    • de GREOLI Alda
    Chaque année, à la même période, il y a une augmentation des cas de gastro-entérites en Europe. En France, les symptômes de gastro-entérite sont surveillés au travers du Réseau sentinelle. En Belgique, l’équivalent de ce système de surveillance, le réseau des médecins vigies, ne surveille pas ce type d’infection. Des virus et bactéries pouvant être responsables d’infections de type gastro-entérite sont, quant à eux, surveillés par le réseau des laboratoires vigies, mais il est rare que devant un tableau de gastro-entérite aiguë, des analyses complémentaires de selles soient demandées par le médecin traitant. Une vue exhaustive de la problématique n’est donc pas disponible.

    Cependant, les épidémies de gastro-entérite sont bien connues des professionnels de la santé, que ce soit dans les institutions de soins type hospitaliers ou dans les maisons de repos et de soins. Un plan annuel n’est pas nécessaire dans ces conditions.

    Différentes mesures de prévention de ces situations sont prises par les soignants pour éviter la propagation au sein de la collectivité, dont la plus importante est d’avoir une hygiène des mains parfaite. Des mesures de précautions additionnelles seront également prises (port de gants, utilisation de surblouses…). Proposer des boissons de manière régulière, notamment des solutions de réhydratations, fait partie de la prise en charge des gastro-entérites, que ce soit lors de cas individuels ou lors de cas groupés. En fonction du pathogène suspecté et de sa propension à survivre dans l’environnement, des mesures de désinfection spécifiques des surfaces pourront être prises, notamment en cas d’épidémie à norovirus.