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La promotion des formations techniques

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 55 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 29/11/2018
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation
    Selon une enquête menée par Tempo Team auprès de 2 100 travailleurs et employeurs, deux tiers des entreprises demandent aux autorités de promouvoir davantage les études et formations techniques.

    La moitié des entreprises consultées pour Tempo Team recherchent des profils techniques, mais dans huit cas sur dix, leurs recherches restent difficiles.

    Toujours selon ce sondage effectué pour le spécialiste de l’intérim, trois quarts des sociétés ayant des postes pour les profils techniques évoquent même de graves carences.

    Ainsi, plus de la moitié des sociétés estiment que les jeunes ne sont pas suffisamment encouragés à opter pour des disciplines qui augmentent leurs chances de trouver un emploi. La moitié des patrons désirerait une meilleure concordance entre le monde entrepreneurial et l’enseignement.

    Aussi, au vu de cette étude menée par Tempo Team, quel est le sentiment de Monsieur le Ministre ?

    Et surtout, je l’ai déjà interrogé à ce sujet, à quand un véritable consensus avec son homologue en charge de l’Éducation ?

    Il est plus que temps de cesser de rabaisser les professions techniques et de les valoriser.
  • Réponse du 04/01/2019
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    L’étude de Tempo-Team est intéressante à plus d’un titre.

    Elle vient confirmer les constats déjà réalisés par ailleurs d’une importante pénurie de qualifications sur le marché du travail, particulièrement dans les métiers techniques.

    Elle montre que les entreprises sont en attente d’une plus grande promotion des études et des filières techniques auprès des jeunes pour les encourager à opter pour des disciplines qui augmentent leurs chances de trouver un emploi.

    Elle montre aussi que les entreprises ont leur rôle à jouer en menant une politique attractive de gestion de leurs ressources humaines.

    Le Gouvernement wallon a pris plusieurs mesures visant à promouvoir les métiers en pénurie de qualification et à apporter des réponses aux difficultés rencontrées par les entreprises. Les mardis d’avenir, organisés par le FOREm, visent justement à expliquer les métiers au-delà des préjugés et de l’image véhiculée et à infléchir les choix d’orientation. L’incitant +, la mesure coup de poing pénurie et la réforme du plan de formation insertion sont des mesures concrètes qui viennent en soutien des efforts de formation dans les métiers en pénurie et visent à dynamiser le marché du travail.

    Les collaborations sont établies avec la Ministre de l’Éducation et les lieux d’action conjointe sont multiples. Je citerai à titre d’exemples, la collaboration dans le cadre des Cités des Métiers et de WorldSkills Belgium pour la promotion des métiers et l’orientation professionnelle, la gestion conjointe du SFMQ pour l’élaboration des profils de formation répondant aux métiers en demande, la collaboration dans le cadre de la formation en alternance au travers de l’OFFA et les incitants wallons à l’alternance.

    Le lien entre les besoins en compétences et les actions d’orientation et de formation sont à renforcer de manière continue. Il s’agit bien d’une responsabilité à partager entre tous les acteurs.