La prolongation des travaux sur la N626
- Session : 2018-2019
- Année : 2018
- N° : 269 (2018-2019) 1
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Question écrite du 05/12/2018
- de BALTUS-MÖRES Jenny
- à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
C’est toutefois avec regret que j’ai appris dans les médias que les travaux routiers à Bullange seront retardés pendant la saison hivernale. Il manquerait un nombre suffisant de travailleurs qui puissent garantir la continuité des travaux. C’est pour cette raison que le prestataire a décidé de retarder les travaux sur la N626 entre Losheimergraben et Lanzerath jusqu’à avril 2019.
L’entreprise justifie cela par le besoin de travailleurs afin de garantir la continuité des travaux dans la commune d’Amblève, ainsi que sur l’autoroute E42 où des rénovations sont également entreprises. Ce n’est pas la première fois que de telles justifications ont été utilisées, l’activité en termes de travaux publics ayant été particulièrement intense cette année.
Monsieur le Ministre peut-il confirmer ou infirmer les justifications de l’entreprise ?
D’où viennent ces difficultés ?
S’expliquent-elles par une difficulté de recruter ?
D’autres travaux ont-ils dû être reportés pour des raisons similaires ?
Dans l’affirmative, existe-t-il des réflexions pour augmenter l'attractivité du métier de travailleur routier afin de minimaliser la prolongation des travaux routiers ? Lesquelles ?
Réponse du 31/12/2018
- de DI ANTONIO Carlo
Ces travaux de réfection sont prévus pour être réalisés dans le cadre d’un marché appelé « bail d’entretien ». Le délai d’exécution de ce bail s’étend sur une période d’un an à partir de la mi-septembre 2018.
En fonction des plannings et des périodes où les conditions météorologiques permettent un travail de qualité, s’agissant de pose de couche d’usure, ces travaux ont été planifiés au printemps 2019.
Il ne s’agit dès lors pas d’un retard pour ce chantier.
Par ailleurs, il est vrai que le secteur de la construction éprouve actuellement des difficultés à former et à engager du personnel pour renforcer les équipes.
Les futurs Plans wallons d’investissements vont d’ailleurs leur permettre de garantir un volume de travail au moins équivalent au Plan infrastructures 2016-2019 pendant les cinq à sept prochaines années.
Pour mener à bien les divers projets routiers qui seront retenus, il est donc important d’aider et d’épauler les entreprises wallonnes de la construction dans leurs recherches de personnel. À cet égard, j’ai provoqué des rencontres avec la DGO1, le secteur de la construction, le FOREm et le cabinet du Ministre Jeholet.
C’est donc de manière conjointe que nous travaillons à améliorer la visibilité et l’attractivité des entreprises de la construction.