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Les métiers techniques

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 70 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 05/12/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation
    Nous connaissons aujourd’hui une pénurie record des métiers techniques !

    En effet, la pénurie de candidats avec un profil technique ou scientifique reste très élevée sur le marché du travail en Belgique. Les entreprises en recherchent et la majorité d’entre elles peinent à recruter.

    Les employeurs souhaitent que les autorités investissent plus dans l’enseignement technique et dans la promotion, mais les patrons devraient eux aussi faire plus d’effort afin d’augmenter l’attrait vers des métiers techniques.

    Une majorité de sociétés ayant des postes pour ces profils parlent de carences graves. Cette pénurie se fait ressentir encore plus au nord qu’au sud du pays, et plus au sein des grandes entreprises que parmi les PME.

    Les employeurs s’attendent à ce que la demande de collaborateurs possédant une formation technique reparte à la hausse et donc, ils ne prévoient pas d’amélioration tout de suite.

    Peut-on faire comprendre aux patrons qu’ils ont aussi une responsabilité concernant cette question ?

    Au lieu d’attendre que le public résolve la question, peut-on leur demander de contribuer à la recherche d’un soutien pour le développement de la formation en alternance au sein des entreprises ?

    En effet, s’il y a bien un type de formation capable de résoudre la question de la pénurie des métiers, c’est la formation en alternance. Pour cela, il faut un peu plus de volonté sur le banc patronal afin de développer l’offre en alternance, quitte à les aider en ouvrant la prime à l’embauche aux apprentis.
  • Réponse du 04/01/2019
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    Je renvoie l'honorable membre à la réponse apportée à la question n° 55 posée par Madame la Virginie Gonzalez Moyano.

    Au côté des mesures prises par le Gouvernement wallon, les entreprises ont effectivement leur rôle à jour en menant une politique attractive de gestion de leurs ressources humaines et bien sûr, en s’investissant davantage dans la formation en alternance.

    A cet effet, j’ai renforcé les moyens de l’IFAPME en lui donnant notamment comme priorité de dynamiser ses partenariats avec les entreprises.

    Deux nouvelles actions ont été menées depuis la rentrée de septembre. Un évènement « Affaires croissantes » de networking avec les entreprises a été testé par le Centre IFAPME de Villers-le-Bouillet en octobre. Une action « Speed jobbing » de mise en contact de jeunes en recherche d’un stage avec des entreprises a été organisée en novembre à l’échelle du réseau IFAPME. Ces deux actions ont rencontré un franc succès. Elles seront réitérées.

    De plus, dans le cadre de la mesure coup de poing pénurie initiée par le Gouvernement wallon, l’IFAPME vient de signer une convention de partenariat avec l’entreprise Wanty. En 36 heures, 40 stagiaires ont été recrutés.

    Le principal objectif de la Cellule entreprise de l’IFAPME est bien d’étendre son réseau d’entreprises formatrices et d’augmenter le nombre d’entreprises actives dans la formation en alternance.

    L’OFFA a aussi pour mission d’assurer la promotion de la formation en alternance en s’appuyant entre autres sur les coaches sectoriels.

    Des incitants wallons à la formation en alternance sont prévus pour les entreprises qui accueillent des jeunes en alternance.

    Plusieurs leviers existent donc pour inciter les entreprises à s’investir dans la formation en alternance. La formation des jeunes est une responsabilité à partager par tous, y compris avec les entreprises.