La peste porcine africaine

• Session : 2018-2019
• Année : 2018
• N° : 116 (2018-2019) 1

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• Question écrite du 12/12/2018

  • de STOFFELS Edmund
  • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
  Les agriculteurs ont manifesté à Namur, les chasseurs et le Saint-Hubert Club ont proposé leurs solutions à la surdensité de sangliers.
  
  Les chasseurs refusent d’être accusés d’être à l’origine de la présence de la peste porcine africaine en Wallonie.
  
  Relayant une analyse européenne, Benoît Petit met en avant des facteurs responsables de la surdensité de sangliers, entre autres le réchauffement climatique qui permet des « fructifications forestières énormes ».
  
  N’est-ce pas la laie qui mène le troupeau qu’il faut laisser en vie ? Ce serait elle en effet qui aurait un impact entre autres sur la fertilité des femelles.
  C’est ce que certains experts en la matière préconisent.
  
  Monsieur le Ministre partage-t-il cette information et cette analyse ?

• Réponse du 10/01/2019

  • de COLLIN René
  Lors de la réunion ministérielle européenne de ce 19 décembre 2018 sur le thème de la peste porcine africaine, à laquelle j’ai participé, il a été précisé sans équivoque qu’il est impératif de diminuer drastiquement le niveau de population des sangliers par des chasses intensives qui doivent notamment se faire dans de nombreux endroits. Il a été rappelé devant le Secrétaire général de la Fédération européenne des chasseurs (FACE) combien le rôle des chasseurs devait à cet égard être prépondérant. Il s’agit d’une responsabilité collective majeure pour endiguer cette crise sanitaire liée à la peste porcine africaine.
  
  Dans un tel contexte d’objectif de diminution des populations de sangliers, il est impératif que les prélèvements portent sur le potentiel reproducteur de l’espèce sanglier, à savoir tout particulièrement sur les femelles reproductrices adultes et subadultes.