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La sécurisation de la N4 à Ernage

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 378 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 10/01/2019
    • de HAZEE Stéphane
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Le village d'Ernage est coupé en deux par la route nationale avec, d'un côté, le cœur du village (écoles, crèche, unité scoute, plaine de jeux, et cetera ) et de l'autre un dense quartier d'habitation.

    Toutefois, au contraire des autres portions gembloutoises de la nationale, il n'existe actuellement même pas de passage pour piétons ni de feux tricolores pour favoriser une traversée sécurisée sur toute la portion de la N4. Rien n'a été mis en place en dépit des changements de configuration et des besoins qui en découlent : augmentation très nette du trafic routier (20 000 véhicules par jour sur le tronçon Gembloux Nord-Louvain-la-Neuve), extension de l'habitat, croissance des déplacements en mobilité douce.

    Dès lors, traverser cette chaussée représente un véritable danger quotidien pour l'ensemble des usagers et plus sensiblement les piétons et les cyclistes. Aux heures de pointe, il est même tout à fait impossible de franchir la nationale en une fois et les usagers sont contraints de s'arrêter sur le terre-plein, en plein milieu, avant de poursuivre.

    Qu'il s'agisse principalement des riverains qui conduisent leurs enfants à la crèche, à l'école ou à une activité au cœur du village, des étudiants qui prennent les transports en commun et sont forcés de gagner l'autre côté de la chaussée pour accéder à l'arrêt de bus, ou toute autre personne qui envisage de se déplacer vers ou à partir du centre du village.

    La situation s'est encore aggravée du fait que de plus en plus de camions, afin d'éviter la redevance kilométrique, empruntent ce tronçon.

    La vitesse, limitée à 70 km/h, ne semble par ailleurs pas respectée dans les faits par nombre d'automobilistes.

    Il apparaît important de sécuriser de manière effective le trafic et la traversée de la N4 à Ernage. Les habitants portent plusieurs projets, à savoir :
    - la réalisation d'un passage pour piétons protégé par des feux munis de boutons pressoirs pour les piétons et les cyclistes, à la hauteur des sentiers conduisant respectivement au centre du village et au quartier situé de l'autre côté de la nationale ;
    - l'installation des préfeux orange intermittents servant d'annonce pour que les automobilistes soient attentifs à l'approche de ce passage sécurisé ;
    - subsidiairement, la mise en place de radars pour veiller au respect de la limitation de vitesse.

    Dès lors que des travaux de revêtement avec réfection des îlots ont été annoncés sur le tronçon en 2019, il y a là une opportunité à saisir pour coupler les investissements.

    J'ai déjà, à plusieurs reprises, interrogé au sujet de la sécurisation de la N4 à Ernage. Lors de sa dernière réponse, en février 2016, le prédécesseur de Monsieur le Ministre, Monsieur Maxime Prévot, m'avait malheureusement répondu qu'il n'existe « pas de projet de sécurisation programmé ».

    Aujourd'hui, je souhaite revenir vers Monsieur le Ministre pour faire le point à la lueur des éléments développés et espérer une évolution de la réflexion du Gouvernement à ce sujet.

    Peut-il me confirmer qu’il est informé de la situation de la N4 à Ernage ?

    A-t-il pu prendre connaissance des demandes des riverains ?

    Une Commission provinciale pour la sécurité routière a-t-elle pu à nouveau se pencher sur la question d'Ernage et a-t-elle pu amener un avis sur les mesures à prendre ?
    Le cas échéant, qu'en ressort-il ?

    Peut-il m'indiquer si la Région envisage un réaménagement en faveur d'une traversée enfin sécurisée de la N4 à Ernage?

    Plus concrètement, le SPW est-il prêt à réaliser un passage pour piétons sécurisé avec mise en place de feux à boutons pressoirs et de préfeux intermittents ?

    Est-il possible de mettre en place ces mesures à court terme et préalablement aux prochains travaux sur le revêtement ?
    Le cas échéant, peut-il indiquer le calendrier prévu ?

    Si, par contre, les décisions n'étaient pas encore envisagées, est-il possible de réunir les personnes concernées (autorités communales, SPW, riverains, police) pour évoquer, préparer et donner suite concrètement aux pistes de réaménagement, et ce, le plus rapidement possible ?
  • Réponse du 30/01/2019
    • de DI ANTONIO Carlo
    Une Commission Provinciale de Sécurité Routière (CPSR) réunira l’ensemble des acteurs de la mobilité et de la sécurité routière fin février afin de traiter le sujet de la traversée de Ernage.