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Les dégâts dus à la sécheresse de l'année 2018

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 154 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 16/01/2019
    • de STOFFELS Edmund
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    En novembre 2018 on comptait déjà 200 jours sans pluie et seulement 118 jours de précipitations avaient été enregistrés.

    La SWDE a mentionné que les quelques jours de pluie que la Belgique a connus n’avaient pas suffi à recharger les nappes phréatiques, mais que l’alimentation des eaux n’avait pas été mise en péril pour les consommations normales.

    Monsieur le Ministre peut-il nous dresser le bilan des dégâts sur chacune des zones agricoles et sur chacune des filières agricoles ?

    Quelles sont les zones et les filières les plus touchées ?
  • Réponse du 05/02/2019
    • de COLLIN René
    Pour la sécheresse 2018, nous disposons actuellement des procès-verbaux de 242 communes. Des rappels sont faits vers les communes qui ont réuni leur commission de constat de dégâts, mais n’ont encore transmis aucun procès-verbal à l’administration régionale.

    Il reste difficile à ce stade de donner une analyse exhaustive ; les situations sont variables en fonction des régions, des sols et des cultures. Néanmoins, il ressort que ce sont majoritairement les prairies qui sont affectées, et ce, principalement dans les Provinces de Luxembourg et de Liège. Le manque d’eau, malgré les quelques précipitations de la fin d’année, a eu de grosses conséquences. On atteindrait des pertes de 50 % en moyenne, en fonction des zones. La situation du maïs est variable d’une région à l’autre.

    Les céréales de printemps ne semblent pas avoir autant souffert que l’on ne pouvait l’estimer au moment de la sécheresse. On atteint des dégâts qui sont de l’ordre de 10 à 30 %. Les légumes semblent avoir été touchés, principalement dans la Province de Hainaut, mais également à des degrés divers.

    Toutefois, il faut attendre la fin de l’examen des données issues de l’ensemble des procès-verbaux pour pouvoir tirer des conclusions définitives sur ces dégâts.

    Le travail d’encodage des informations contenues pour chaque producteur est nécessaire et a débuté. Ce travail d’encodage doit permettre d’évaluer précisément les dégâts par culture et par région agricole.

    Mon administration est chargée de me transmettre une note de synthèse reprenant toutes ces informations et une proposition de reconnaissance de la sécheresse 2018 comme calamité agricole. Ainsi, dès que cette note de synthèse m’aura été communiquée, je pourrai informer l’honorable membre plus précisément.