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La préservation des ruines du château de Fagnolle

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 163 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 16/01/2019
    • de BROGNIEZ Laetitia
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    L’an dernier, j’avais questionné le prédécesseur de Monsieur le Ministre sur le dossier de la préservation des ruines du Château de Fagnolle, village de l’entité de Philippeville, en Province de Namur.

    Cette place forte féodale érigée au 12e siècle est un des rares exemplaires de château fort de plaine. Le site a été acquis par la Fondation Roi Baudouin afin de préserver les ruines et, à terme, de les ouvrir au public.

    En 2017, la fondation, accompagnée du comité de gestion du site de Fagnolle, avait lancé une procédure de marché de services pour la désignation d’un auteur de projet.

    La procédure de certificat de patrimoine devrait être entamée avec pour objectif, dans un premier temps, la consolidation préventive et curative des ruines selon la fiche d’état sanitaire réalisée par la Direction de la restauration en 2016.

    Monsieur le Ministre pourrait-il faire le point sur ce dossier ?

    Où en est-on dans la délivrance du certificat de patrimoine ?

    Y a-t-il des freins dans ce dossier ?
    Des moyens wallons sont-ils disponibles pour ce dossier ?
  • Réponse du 04/02/2019
    • de COLLIN René
    Comme annoncé, la Fondation Roi Baudouin a bien acquis le château de Fagnolle en février 2016 et a désigné un auteur de projet pour la restauration globale des ruines du château.

    La demande de certificat de patrimoine a été introduite le 4 décembre 2017 ; trois réunions se sont déjà tenues et la prochaine est planifiée le 22 février prochain.

    Les travaux projetés consistent en la réparation des étanchéités, la sécurisation des bâtiments et du site, la stabilisation des éléments architecturaux (linteaux, encadrements de baies), la stabilisation des parements et des maçonneries structurelles présentant un risque de chute. Ils sont programmés en fonction des interventions reprises dans la fiche d’état sanitaire dressée par l’Agence wallonne du Patrimoine (AWaP).

    Certains travaux prioritaires pourront être planifiés dans le cadre de la maintenance du patrimoine wallon.

    S’agissant d’un bien classé comme monument, le mécanisme de subventionnement classique est d’application : 40 % de subside de base, +10 %, car les travaux suivent le prescrit de la fiche d’état sanitaire ; deux autres majorations sont possibles, mais doivent encore faire l’objet d’une analyse de l’AWaP.

    La seule difficulté potentielle réside dans l’avis intermédiaire remis par la Commission royale des monuments, sites et fouilles, qui s’est prononcée lors de la séance plénière de la section Monuments du 13 mars 2018. La commission regrettait les travaux effectués dans les années 80 et signalait que le château a été classé en tant que ruine et qu’il est important de conserver ce caractère « romantique ».