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L'élagage aux abords des routes et autoroutes

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 396 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 17/01/2019
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Les autoroutes et les grandes routes nationales ont eu droit à leur coupe d’hiver. Des chantiers qui devraient durer jusqu’au printemps sont en cours, avec le moins de répercussion possible sur le trafic.

    Ces arbres sont coupés pour plusieurs raisons liées à la sécurité : de fortes chutes de neige, des tempêtes et les arbres peuvent se retrouver sur la route et surprendre les automobilistes, les feuilles des arbres mouillées qui se retrouvent aussi en bord de routes sont glissantes, les panneaux recouverts par la végétation et donc illisibles.

    La SOFICO essaye de rattraper des années de sous-investissement en la matière.

    Que fait-on du bois ?

    Est-il vendu ?
    Si oui, au plus offrant ?

    À quel prix le m3 ?

    Y a-t-il une offre publique de vente ?

    Quand et où est-elle publiée ?
  • Réponse du 07/02/2019
    • de DI ANTONIO Carlo
    Il est utile de rappeler que ces interventions ont pour principaux objectifs :
    1.       La sécurisation du réseau afin d'éviter les chutes d'arbres ou de branches sur la voie publique ;
    2.       La mise en conformité du réseau, pour des raisons de sécurité routière, au sujet des obstacles latéraux ;
    3.       L'amélioration de la visibilité des panneaux de signalisation et de l'éclairage ;
    4.       L’apurement d'un passif de manque d’entretien de la végétation en bord de voirie, permettant ainsi réduire les risques d'aquaplanage en temps pluvieux.
     
    Lors de ces coupes d’arbres le long des autoroutes, le principe de recépage est utilisé, permettant ainsi une régénération naturelle de la plantation. Cette coupe par recepage permet en outre de redynamiser la production de biomasse et de la biodiversité, celle-ci étant plus élevée lors des jeunes taillis. Autrement dit on récupère plus de CO2 et on crée plus de biomasses lorsque l’on pratique un recépage régulier qui lorsqu’on laisse les arbres croitre. 
     
    À ce sujet, deux groupes de travail interdirections opérationnelles ont été mis en place pour traiter d’une part, de la politique globale du cycle de vie des arbres d'alignement et d’autre part, de la politique globale du cycle de vie de plantations ligneuses en bermes et terre-pleins. Ils regroupent des représentants de la Direction générale des Routes et des Bâtiments (DGO1), la Direction générale des Ressources naturelles et de l’Environnement (DGO3) et la Direction générale de l’Aménagement du Territoire (DGO4). Une vision globale pour le Service public de Wallonie a ainsi été définie en la matière.
    Un protocole d’accord à ce sujet, sur le mode de gestion et sur les opérations d’entretien de ces boisements a été signé par les 3 Directeurs généraux.
     
    Ce protocole d’accord met en place les meilleures pratiques possible avec comme ligne directrice la sécurité des usagers, et ce dans le cadre du respect du développement durable. Il tient en effet compte des enjeux sécuritaires, environnementaux et économiques. Il permet en outre de définir les limites d'actions, les méthodes de travail et les entretiens futurs.
    De ce fait, aucune perte environnementale et/ou paysagère ne sera donc encourue.

    Concernant la coupe du bois, celui-ci est valorisé soit directement dans la filière énergétique (cogénération bois/électricité) soit pour la production de pellets.
    Ce sont les entreprises qui obtiennent les marchés publics qui déterminent le type de valorisation. Celle-ci entraine généralement une réduction de prix sur les prix des prestations d’abattage.