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La collecte par les pouvoirs publics de données relatives au trafic routier

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 407 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 17/01/2019
    • de CULOT Fabian
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Le Gouvernement flamand a décidé de lancer une plateforme qui rassemblerait les données collectées par les pouvoirs publics via les capteurs placés aux feux de signalisation ou insérés dans le revêtement routier, entre autres.

    Dans un premier temps, ces différentes informations seront mises à disposition d’applications telles que Coyote, Waze ou encore Touring Mobilis. Le but est de permettre une fluidification du trafic grâce à un accès à des données encore plus complètes que celles fournies uniquement par des automobilistes.

    Dans un second temps, les données récoltées permettront d’améliorer la circulation dans les échangeurs routiers et autoroutiers, de mieux synchroniser les feux de circulation, et cetera. L’apparition de signaux routiers intelligents apparaît ainsi bien plus qu’embryonnaire.

    Il s’agit là d’une démarche intéressante dont la Wallonie pourrait s’inspirer, précisément pour ses deux métropoles aujourd’hui engorgées. Cette démarche s’inscrit par ailleurs dans un développement de "smart cities" wallonnes.

    Monsieur le Ministre avait-il connaissance de la mise en place d’une telle plateforme en Flandre ? Qu’en pense-t-il ?

    Une démarche similaire est-elle actuellement en cours en Wallonie ?
    Si ce n’est pas le cas, une réflexion à ce sujet pourrait-elle voir le jour ?

    Des données relatives au trafic routier sont-elles déjà collectées en Région wallonne ?
    Le cas échéant, à quelles fins ?
  • Réponse du 07/02/2019
    • de DI ANTONIO Carlo
    Pour ce qui concerne une plateforme pour rassembler les données de trafic provenant des capteurs routiers et une mise à disposition des différentes informations à des partenaires et des entreprises privées, on peut dire que la Wallonie a une double ardeur d'avance :

    1. Une telle plateforme existe depuis bientôt 20 ans en Wallonie. En effet, le centre PEREX existe depuis 1999 et fêtera donc ses 20 ans tout prochainement.
    2. Les systèmes et outils de travail du PEREX existent, mais il faut reconnaître qu'ils ont vieilli et qu’un changement de génération est nécessaire. En mai 2016, sous l'impulsion de mon prédécesseur, le Gouvernement a décidé de moderniser le centre PEREX en un centre PEREX « 4.0 ».

    Cela s’inscrit par ailleurs dans les objectifs de la vision FAST2030 pour la mobilité wallonne à l’horizon 2030 et la Stratégie Régionale de Mobilité en cours d’adoption pour atteindre les objectifs.

    L'objectif est de maintenir et replacer la Wallonie à l’avant-garde européenne des outils de gestion des flux de transport et des données sur l’ensemble de son territoire, tant sur le réseau routier que le réseau fluvial.
    Concrètement, le projet consiste à faire du Centre PEREX, un « Centre 4.0 » dédié au trafic routier et au trafic fluvial à la pointe de la technologie.

    L'extension du bâtiment nécessaire au projet se termine et une série de marchés d'équipements physiques et informatiques sont lancés.

    La Wallonie n’est donc plus au stade de la réflexion et de la décision de départ comme en Flandre prise comme référence. La Wallonie en est au stade de la réalisation.