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La RN48 à Mourcourt

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 409 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 17/01/2019
    • de DURENNE Véronique
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    La RN48 à hauteur de Mourcourt est le théâtre de sorties de route récurrentes depuis quelques années. Pas moins de 20 accidents s’y sont produits depuis 2011. Un comité de riverains s’est d’ailleurs mis en place afin de dégager des solutions pour leur sécurité.

    La signalisation et la présence d’un radar informatif ne semblent pas être suffisantes pour freiner certains automobilistes, d’autant que la côte de Mourcourt se situe avant deux virages. Les riverains souhaitent la mise en place d’aménagements pour casser la vitesse et accompagner les chauffeurs dans le virage ou encore le traçage des pistes cyclables pour sécuriser les usagers doux.

    Monsieur le Ministre a-t-il connaissance de la situation de la RN 48 à Mourcourt ?

    Quelles solutions peut-il envisager pour cet endroit ?

    Le traçage des pistes cyclables sur cette voirie est-il prévu ?
  • Réponse du 07/02/2019
    • de DI ANTONIO Carlo
    Le tronçon de la N48 traversant Mourcourt faisant l’objet de la question concerne un tronçon de route non négligeable d’environ 4,6 kilomètres.

    Sur cette section de route, le nombre d’accidents corporels répertoriés sur 4 ans (de 2014 à 2017) est de 13, soit une moyenne de 0.71 accident par an et par kilomètre, ce qui est très proche de la moyenne wallonne du nombre d’accidents par an et par kilomètre sur l’ensemble des voiries régionales (hors autoroutes).

    Une concentration de 8 accidents en 4 ans a eu lieu sur environ 1 kilomètre, dans une zone comprenant 4 virages et 2 carrefours.

    A priori, il ne s’agit ni d’un tronçon dangereux ni d’une zone à risque suivant les définitions en vigueur au sein du SPW.

    Néanmoins, afin d’apporter des solutions, une étude et un avis préalable de la direction de la sécurité routière est indispensable. C’est pourquoi une instruction en ce sens a été donnée à l’Administration, afin d’évaluer les mesures possibles à mettre en œuvre pour renforcer la sécurité sur cette traversée et d’évaluer la possibilité de mettre en place une piste cyclable.