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Le manque de places de parking dédiées au corps médical en centre urbain

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 112 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 23/01/2019
    • de KAPOMPOLE Joëlle
    • à DE BUE Valérie, Ministre des Pouvoirs locaux, du Logement et des Infrastructures sportives
    Non seulement la Wallonie souffre d’une importante pénurie de médecins généralistes, mais en outre, les médecins acceptant de pratiquer en zone urbaine ou semi-urbaine déposent rapidement les armes et refusent les visites à domicile faute de places de parking réglementaires.

    Quelles mesures Madame la Ministre pourrait-elle impulser aux villes et communes pour, non seulement les sensibiliser à cette situation, mais surtout les inviter à remédier à cette difficulté ?

    Quelles synergies compte-t-elle mettre en place avec sa collègue en charge de la Santé en Wallonie pour proposer des incitants à la pratique de la médecine en zone urbaine ?
  • Réponse du 12/02/2019
    • de DE BUE Valérie
    La question que l’honorable membre soulève concerne davantage les compétences des Ministres en charge de l’Action sociale et de la Mobilité et je l’invite à les interroger également. Ces derniers disposent éventuellement de données statistiques qui permettent de répondre au constat posé par l’honorable membre qui tend à affirmer que la pénurie de médecins généralistes s’observe aussi bien en zone rurale qu’en zone urbaine.

    Je note par ailleurs que la question fait écho aux difficultés de stationnement que peuvent rencontrer les médecins dans l’exercice de leur profession pour se rendre au domicile de patients. Ce constat est probablement identique pour une multitude d’autres professions par exemple, dans le domaine médical, les infirmiers, les kinésithérapeutes, et cetera, mais aussi pour les livreurs en tous genres. Inversement, il est permis de se demander si, en zone urbaine, les patients ne rencontrent pas ce même type de difficultés pour se rendre à un rendez-vous médical. Faut-il pour autant légiférer ou réglementer ? Quels seraient les critères objectifs pour agir de la sorte (distances temporelles, kilométriques, densité de population ou d’habitations, type de professions, et cetera) en évitant une mesure vexatoire ou discriminante ?

    Personnellement, il me semble que cette question pendante d’une réflexion plus globale sur la gestion des villes relève de l’autonomie locale au regard des constats et spécificités propres à chaque commune urbaine.