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L’implantation d’un giratoire au carrefour de la Violette à Nimy

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 453 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 25/01/2019
    • de MOUCHERON Savine
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Le carrefour de la Violette, à Nimy, constitue un nœud routier entre les routes venant de Bruxelles-Soignies, d’Ath et Jurbise, de Mons et la route de Wallonie. Aux heures de pointe, ce carrefour pose d’énormes problèmes de mobilité pour les usagers de la route.

    La mobilité montoise comporte son lot d’embouteillages, comme pour la plupart des grandes villes wallonnes. Cependant, suite à la saturation de la circulation à toutes les entrées de la Ville, constatons que ce carrefour représente un point noir en matière de mobilité.

    La saturation de la circulation fait suite au chantier des travaux entre Obourg et Jemappes, étant estimé à 50 millions d’euros, qui devrait se terminer en 2020.

    Monsieur le Ministre me confirme-t-il ces informations  ?

    En effet, selon le chef de corps de la zone de Police Mons-Quévy, ces travaux engendrent une incidence pour la circulation par l’augmentation du nombre de véhicules empruntant le carrefour de la Violette. Néanmoins, en considérant le propos de l’actuelle échevine de la Mobilité montoise, le collège n’a « aucun projet » pour ce carrefour.

    Dès lors, quel diagnostic peut-on tirer ?

    Ainsi, pour pallier l’inaction politique locale, la Police Mons-Quévy demande une solution structurelle pour cette situation. Afin de limiter l’incidence des travaux autoroutiers, notamment sur l’E42, débouchant sur un blocage régulier de l’axe d’entrée de la Ville de Mons, la Police souhaite implanter, provisoirement, un giratoire pour le carrefour de la Violette, remplaçant par conséquent les feux tricolores.

    Quelle est son analyse face à cette problématique  ?

    Une étroite coopération sur ce dossier est-elle à l’ordre du jour avec le SPW ?

    L’implantation provisoire d’un giratoire pour ce carrefour peut-elle être mise en place rapidement et permettra-t-elle une amélioration de la mobilité à Nimy pour l’ensemble des usagers ?
  • Réponse du 15/02/2019
    • de DI ANTONIO Carlo
    Les entrées des grandes villes constituent souvent des axes fortement encombrés. Afin de réguler le trafic à l’intérieur des villes, il y a lieu de contenir les flux en amont. Le Plan communal de Mobilité de la ville de Mons prévoyait de placer des « robinets » en entrée de ville pour réguler et contenir le flux du trafic sur la N6. À cette condition seulement, l’implantation d’un giratoire au carrefour de la Violette pouvait être envisagée.

    Depuis lors, l’implantation du vire à droite venant de la N6 vers Jurbise a été mis en œuvre et permet de soulager une partie du trafic à ce carrefour. La solution actuelle d’une gestion par tricolores permet une gestion volontariste des flux.

    Les travaux autoroutiers entre Obourg et Jemappes nécessiteront la coupure de l’échangeur de Nimy afin de procéder aux travaux de réhabilitation du pont situé à l’échangeur. Il y aura donc effectivement des perturbations au carrefour.

    Une concertation a eu lieu en ce mois de janvier entre le Service public de Wallonie, la Zone de Police de Mons-Quévy et la WPR Police fédérale, afin de pouvoir mettre en place les outils adéquats pour favoriser la mobilité vers la N552. La proposition d’un giratoire ou rond-point provisoire y a été discutée, mais n’a pas été validée, en accord avec toutes les parties.

    Des modifications seront cependant apportées à la gestion du carrefour tout proche entre la route de Wallonie et la rue de la Lanterne, mais il apparaît néanmoins qu’une gestion par feux tricolores reste la solution la plus appropriée pour le carrefour de la Violette.