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Les endroits de camps pour l'été 2019

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 187 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 30/01/2019
    • de POTIGNY Patricia
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    La peste porcine africaine continuant sa propagation dans certains secteurs de la Province de Luxembourg, il a été décidé par les autorités provinciales et régionales d’interdire toute tenue d’un camp de mouvement de jeunesse dans les lieux circonscrits.

    L’arrêté sera à respecter jusqu’au 16 septembre prochain. Néanmoins, des dérogations pourront être introduites par les propriétaires concernés par les zones dites « tampons » ou « d’observation ». Après analyse, une décision sera alors prise communément par le Gouverneur, le DNF, la zone de secours, le bourgmestre et la fédération du mouvement de jeunesse concernés.

    Comment expliquer ces exceptions et pourquoi les envisager ?

    Une prudence totale n’est-elle pas de mise ?

    Alors que la nature a une place prépondérante dans la vie d’un camp sous tente, difficile d’imaginer de quelle manière celui-ci s’organisera à l’orée d’un bois…

    Cependant, on peut saluer les différents mécanismes qui ont été mis en place pour aider tant les propriétaires que les multiples fédérations de mouvements de jeunesse. Aujourd’hui, sait-on combien de camps seront à « reloger » ?

    Les relais existants fonctionnent-ils de manière optimale ?

    Comment s’opère la collaboration avec la Région flamande ?

    Pour trouver de nouveaux endroits de camps, il est également fait appel à des propriétaires de terrain ou de locaux qui n’ont pas l’habitude de rentrer dans ce circuit. Forcément, ce bâtiment ou cette prairie ne sera pas labellisé.

    Cela risque-t-il de poser problème ?

    Une éventuelle indemnisation est-elle prévue pour les propriétaires qui ne pourront accueillir de camp ?

    Quant aux mouvements qui ont versé une avance, le propriétaire a-t-il le droit de conserver les arrhes versées ?
    Dans ce cas, ce sont les mouvements qui risquent d’être en difficulté.

    Enfin, qu'en est-il des camps prévus dans les Ardennes françaises ?
  • Réponse du 19/02/2019
    • de COLLIN René
    La crise de la peste porcine africaine dans le sud de la Province de Luxembourg touche de nombreux secteurs d’activités et de loisirs. Il s’agit notamment de l’activité sylvicole et d’exploitation forestière, de la chasse, ou encore des randonnées en forêt. Les camps d’été des mouvements de jeunesse ne font pas exception.

    Le 23 novembre 2018, lors d’une réunion d’information, les cinq Fédérations de mouvement de jeunesse reconnues par la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’ASBL Atouts-Camps ont pu prendre connaissance de l’état de la situation lors d’une réunion en mon Cabinet. En effet, de nombreux camps, regroupant près de 6 000 jeunes, sont à prévoir sur cette zone rurale et touristique.

    Ces séjours se réservant une, voire plusieurs années à l’avance, il est impératif de mesurer précisément et au cas par cas les modalités d’annulation ou non du camp.

    L’arrêté du Gouverneur de la Province de Luxembourg a été pris en concertation totale avec les cinq Fédérations et l’ASBL Atouts Camps. Une information officielle a également été adressée à l’ASBL « Ambrassade », qui chapeaute les mouvements de jeunesse flamands.

    Les dérogations seront strictement accordées, à la suite d’une analyse de risque effectuée par les services du Gouverneur. Elles seront évidemment plus facilement accordées au camp en bâtiments qu’aux camps se déroulant à l’orée des bois. Cependant, ce pouvoir discrétionnaire relève du Gouverneur.

    Par ailleurs, la Province de Luxembourg a chargé la Députée provinciale au Tourisme de la coordination et de l’initiative pour les relogements. De plus, la Fédération des scouts en collaboration avec Atouts Camps, a lancé une plateforme en ligne1, SOS Camps, dont l’objectif est de permettre aux camps inquiétés de se signaler et à des volontaires d’indiquer des sites libres pour cet été. Ces endroits ne sont effectivement par forcément labellisés, comme encore de nombreux endroits de camps en Wallonie. Néanmoins, la labélisation n’empêche en rien la tenue d’un camp.

    Malheureusement, aucune indemnisation n’est prévue pour les propriétaires impactés, car aucun dispositif légal ne le permet.

    Du côté des mouvements de jeunesse lésés, l’arrêté du Gouverneur leur permet de réclamer une éventuelle avance versée pour la location du site interdit.

    Pour conclure, l’administration n’a pas eu d’information concernant une éventuelle interdiction du côté français.