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La N275 à Court-Saint-Etienne

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 546 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 11/02/2019
    • de WAHL Jean-Paul
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Monsieur le Ministre a été contacté par plusieurs habitants de la N275 concernant les excès de vitesse entre Court-Saint-Etienne et Villers-la-Ville pour demander l’installation d’îlots ou de bacs à fleurs et la création des passages piétons supplémentaires dans le but de diminuer la vitesse des automobilistes et de permettre aux riverains de traverser la route de manière sécurisée.

    Visiblement, cela ne serait pas possible.

    Pourrait-il nous dire quelles autres alternatives il peut mettre en place ?

    Un radar préventif pourrait-il être installé sur cette route régionale ?
  • Réponse du 01/03/2019
    • de DI ANTONIO Carlo
    En effet, j’ai été interpellé par des riverains se plaignant des travaux réalisés dans la traversée de Faux sur la N275. Ces derniers regrettent le « trop bon état » de la voirie (tel que signalé dans la presse), ce qui inciterait les usagers à rouler trop vite.
     
    Pourtant, rappelons que ce projet de plus de 1,5 million d’euros, qui avait été permis grâce à mon prédécesseur Maxime Prévot, visait à remédier à plusieurs nuisances soulevées par les riverains, à savoir :
    - nuisances sonores dues aux anciennes dalles en béton -> elles ont donc été recouvertes d’un asphalte silencieux ;
    - manque de sécurité des piétons-cyclistes de par l’absence et/ou l’étroitesse de cheminement piéton et/ou cyclable -> création de trottoirs partagés et de pistes cyclables ;
    - vitesses excessives, provoquant des sorties de routes dans les façades -> mise en place d’effet de porte par des îlots avec dévoiement de la voirie aux entrées et sorties de Faux, rétrécissement de la largeur de voirie et bordure plus haute que la normale en ce qui concerne les trottoirs.
     
    L’infrastructure a donc été revue afin de répondre aux demandes.
     
    En ce qui concerne le passage piéton souhaité, dans le cadre de l’élaboration du projet de sécurisation et réhabilitation de la traversée de Faux, l’avis de la direction de la sécurité routière a été demandé afin de rendre la route la plus sécuritaire possible. Outre les aménagements routiers prévus, et décrits ci-avant, cette dernière n’a pas préconisé de nouveau passage pour piéton.
    En effet, il faut savoir que le marquage d’un passage piéton régule les priorités, mais il n’apporte pas en soi de la sécurité aux piétons. Les piétons traversent d’ailleurs plus régulièrement une route selon les règles générales du Code de la route que sur un passage piéton.
     
    Plusieurs conditions doivent être rencontrées pour envisager le marquage d’un passage piéton afin qu’il soit utile et sécurisé. Plusieurs de ces conditions ne sont pas rencontrées dans la situation présente, comme la configuration de la route, les distances de visibilité, et cetera.

    C’est pourquoi, dans le cadre des travaux de réhabilitation et sécurisation de la traversée de Faux, l’accent a été mis sur le passage piéton existant, en le rendant plus visible grâce à un enduit spécial et en renforçant son éclairage.
     
    Enfin, la mise en place d’un radar répressif peut bien évidemment s’envisager, dans le respect des procédures en vigueur, et sous l’impulsion de la zone de police.
     
    Afin de favoriser et garantir la sécurité des usagers, sachez qu’à son initiative, la région met à la disposition des zones de police un service de location de lidars permettant à chaque zone de police de contrôler gratuitement le respect des limites de vitesse pendant 8 semaines par an. Par ailleurs, la région met aussi des installations de radars répressifs fixes à la disposition des services de police.
     
    L'installation de radars répressifs fixes s'envisage naturellement en concertation étroite avec les zones de police qui sont incontournables pour l'organisation et le suivi des contrôles automatisés.
    Je serai attentif aux demandes de la zone de police Orne-Thyle qui n’a pas introduit, à ce jour, de demande de placement de radars.