/

La situation de l'entreprise Mecamold

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 138 (2018-2019) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 12/02/2019
    • de MORREALE Christie
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation
    L'entreprise Mecamold, spécialisée dans le moulage pour pneus depuis plus de 50 ans, a été rachetée le 4 mai dernier par Keravalon, société spécialisée dans la reprise et la redynamisation de filiales de grands groupes sous performantes et jugées non stratégiques.

    Depuis le 20 novembre, l’entreprise est paralysée par une grève suite à l’annonce d’une restructuration budgétaire et de la perte de nombreux emplois. D’autres mesures étaient également avancées : gel des salaires, saut d'index, aucune évolution barémique, passage de 36 à 37 heures par semaine sans augmentation de salaire, prévoir de façon exceptionnelle le passage à 12 h par jour et 60 h de travail par semaine lorsque ce type de mesure sera jugée nécessaire...

    Depuis, des discussions et des négociations sont en cours afin de trouver une solution respectueuse des deux parties.

    Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur ce dossier ? A-t-il pu prendre connaissance du plan de relance avancé par la direction ?

    Comment la Région wallonne soutient-elle le dialogue au sein de cette entreprise ?
  • Réponse du 27/02/2019
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    Le groupe Bridgestone avait décidé de se séparer de sa filiale Mecamold à Herstal. Le 4 mai 2018, la société Kervalon rachetait l’entreprise. Juste avant ce rachat et dans le cadre de l’accord, le groupe Bridgestone a recapitalisé de manière importante la société. Kervalon est un consortium d’investisseurs/entrepreneurs spécialisés dans le redressement d’entreprises filiales de grand groupe.

    En juin 2018, un contact entre mon cabinet et le nouveau directeur était intervenu suite à une sollicitation de ce dernier. Le dirigeant indiquait que 1 million euros d’investissements étaient prévus pour moderniser les installations et continuer de servir les clients avec l’effectif réduit à une centaine de travailleurs. Bridgestone s’étant également engagé à continuer de se fournir un certain nombre de moules pendant 5 ans afin de permettre le retournement de la société sans que ce volume d’affaires ne soit suffisant pour assurer la rentabilité de l’entreprise. Je n’ai plus été contacté par aucune des parties depuis lors.

    La procédure Renault a suivi son cours et des négociations très intenses et difficiles sont intervenues. Le plan social prévoyait initialement la suppression de 56 emplois, ensuite 44 et enfin 35 selon les dernières informations.