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La fracture numérique

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 144 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 19/02/2019
    • de STOFFELS Edmund
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation
    Le pays peut se targuer d’une très bonne connectivité. La couverture de la 4G est de 99,99 % et celle par la large bande fixe est de 99,93 %.

    Et pourtant seulement 86 % des ménages ont Internet à leur domicile et seuls 72,6 % des Belges ont un abonnement GSM avec Internet mobile à haut débit (à partir de la 3G). Cette proportion est largement inférieure à la moyenne européenne (90,2 %).

    Tout cela est du vent, suivant la région où l’on habite.

    Une Wallonie digitalisée sonne comme du cynisme aux oreilles de ceux qui attendent depuis des années d’être connectés. (Par exemple : une bonne partie du canton de Saint-Vith).

    La Région wallonne ne peut-elle pas se substituer à l’État fédéral qui manifestement reste sourd à l’appel des citoyens et des entreprises afin d’être connecté à Internet et à la 4G ?
  • Réponse du 21/03/2019
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    L’accès à un réseau de qualité pour tous les Wallons est une de mes préoccupations majeures. En effet, une région résolument inscrite dans la transition numérique ne peut se passer d’une couverture maximale de son territoire.

    À cet effet, j’ai pris des mesures concrètes qui créent un cadre facilitateur pour le déploiement de projets d’infrastructures de télécommunications, autant pour les réseaux mobiles que pour les réseaux fixes.

    Dans le cadre de l’accord « TOP » passé entre les opérateurs de télécommunications et la Région wallonne, un investissement de 20 millions d’euros par opérateur a ainsi été prévu sur la période 2017-2020 afin d’améliorer l’accès au réseau de qualité sur le territoire wallon. Ces investissements ont par exemple permis à la commune de Saint-Vith de passer d’une couverture de 70 % avant l’accord « TOP » à une couverture de 85 % en juin 2018. Cette avancée significative est un début pour atteindre notre objectif de couverture de tous les Wallons.

    De plus, dans le cadre du Plan wallon d’investissement, une enveloppe spécifique de 10 millions d’euros est prévue pour des projets de connectivité innovants afin de combler le manque de connectivité des zones les plus reculées.

    En outre, il existe une étroite collaboration entre les différents niveaux de pouvoirs pour arriver à une couverture maximale du territoire. En effet, la Région wallonne travaille de concert avec le Fédéral et l’IBPT pour mieux cibler les zones moins bien couvertes. A cet effet, j’invite les communes à se rendre sur la plateforme, dédicacée aux mandataires locaux, que j’ai mise en place pour favoriser la communication entre les pouvoirs locaux et les opérateurs de télécommunications (www.digitalwallonie.be/connect). Cette plateforme permet aux opérateurs de pouvoir proposer des solutions sur mesures aux communes où l’habitat est dispersé afin de trouver, ensemble, les solutions les mieux adaptées.