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L'opération "Février sans supermarché"

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 148 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 20/02/2019
    • de DURENNE Véronique
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation
    Charleroi, Liège et Namur participent à l’opération « Février sans supermarché ». Ce challenge a été lancé en 2017 en France et en Suisse par une association. Il arrive cette année chez nous. Ce défi solidaire a pour objectif de soutenir les petits producteurs, de redécouvrir les épiceries de quartier, favoriser la vente en vrac et le commerce local.

    Les organisateurs se défendent d’un boycott, mais disent vouloir plutôt réapprendre aux citoyens à varier les sources d’approvisionnement.

    Monsieur le Ministre soutient-il cette opération ?
    Dans l’affirmative, de quelle manière ?

    A-t-il été contacté par les supermarchés suite à l’apparition de cette opération en Wallonie ?

    Je pense notamment aux indépendants franchisés qui pourraient être impactés de près ou de loin par cette opération.
    Dans l’affirmative, quelle est leur position ?
  • Réponse du 06/03/2019
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    « Février sans supermarché » correspond à une initiative citoyenne spontanée, mais il me semble que son message mérite d’être entendu, particulièrement concernant sa volonté de valoriser les commerces locaux, les producteurs et les artisans de Wallonie. Il s’agit là d’un thème qui m’est cher et pour lequel je déploie des efforts particuliers depuis mon entrée en fonction.

    Je me réjouis de voir que la prise de conscience des citoyens, et en particulier des jeunes, se traduit en actions concrètes et responsables. Il me semble que toute démarche visant à soutenir les commerces indépendants et les producteurs wallons doit être saluée.

    Je n’ai pas eu d’échange avec les représentants des grandes surfaces commerciales concernant cette initiative. Je ne pense pas que celle-ci ait impacté de manière significative leur chiffre d’affaires.

    Il faut aussi constater que petits producteurs et supermarchés peuvent se travailler ensemble. En effet, ces dernières années, on assiste au développement de rayons de spécialités qui mettent en avant les produits locaux dans les différentes enseignes de grandes surfaces. Cette tendance devrait se poursuivre afin de répondre à la demande des clients.