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Le remplacement des chaudières

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 158 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 25/02/2019
    • de STOFFELS Edmund
    • à CRUCKE Jean-Luc, Ministre du Budget, des Finances, de l'Energie, du Climat et des Aéroports
    À la question écrite n° 350, le Ministre de l’Environnement indiquait :
    « Effectivement, le chauffage à bois a un impact sur la qualité de l’air, dont notamment sur les émissions de particules fines. Des campagnes de mesures ont permis de mettre clairement en évidence cet impact. On peut considérer que la combustion du bois est à l’origine de 7 % des particules (PM10) sur base annuelle, et de 11 % des particules (PM10) durant la période hivernale.
    Les principaux contributeurs aux émissions issues de la combustion de biomasse sont les foyers individuels alimentés par des bûches. L’interdiction pure et simple des combustibles solides fait partie des solutions efficaces ».

    N’est-ce pas une raison pour faire du remplacement des chaudières anciennes par de nouvelles chaudières plus performantes et moins émettrices une priorité de la politique énergétique de Monsieur le Ministre ?
  • Réponse du 18/03/2019 | Annexe [PDF]
    • de CRUCKE Jean-Luc
    J’avoue ne pas saisir le lien de causalité entre la contribution aux émissions de particules fines des foyers individuels au bois et le remplacement des anciennes chaudières.

    Nous parlons de deux appareils parfaitement distincts : les chaudières d’une part et les foyers individuels d’autre part, lesquels appareils n’ont pas d’incidence l’un sur l’autre.
    Autrement dit, le remplacement des chaudières sera sans impact quelconque sur l’émission de particules fines des foyers individuels.

    Quant à la contribution spécifique des chaudières au mazout dans l’émission de particules fines, celle-ci peut être considérée comme insignifiante relativement à la contribution des foyers individuels.

    Le graphique en annexe parle de lui-même (source : Department for Environment, Food & Rural Affairs – Royaume-Uni – https://consult.defra.gov.uk/airquality/domestic-solid-fuel-regulations/ )

    C’est donc bien dans le secteur des foyers individuels qu’il faut intervenir, notamment au travers d’une politique ambitieuse d’amélioration de la qualité de l’air, matière qui relève du Ministre de l’Environnement et non du Ministre de l’Énergie.

    Dernier élément de considération : se focaliser exclusivement sur le remplacement des chaudières est une mauvaise bonne idée qui procède d’une approche simpliste de la problématique énergétique.
    Jerenvoie à ma réponse à la question écrite 121 de 2019 qui explique qu’avant toute intervention sur la chaudière, fût-elle vétuste, la priorité est de réduire le besoin de chauffage en isolant correctement le bâtiment.