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L'Institut de pathologie et de génétique (IPG)

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 167 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 20/03/2019
    • de POTIGNY Patricia
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation
    Parmi les huit centres de référence agréés de génétique humaine que compte la Belgique, on y trouve l’Institut de pathologie et de génétique (regroupant les filiales IPG et Bio.be) situé à l’aéropôle de Charleroi.

    L’IPG, spécialisé dans le diagnostic médical et l’analyse clinique en matière d’anatomopathologie, de biologie moléculaire et de génétique humaine, est la référence au niveau des Provinces de Hainaut, Brabant wallon, Namur et Luxembourg. Ce sont près de 250 000 bilans ou expertises qui sont rendus, chaque année, grâce au travail de près de 280 collaborateurs.

    Afin de préserver son autonomie et sa neutralité philosophique, l’IPG ne s’est rattaché à aucune université. Une décision qui pourrait sembler anodine si ce n’est que cela l’empêche d’obtenir le titre d’« Institut de recherche ». En effet, constitué sous forme d’ASBL, l’IPG n’est pas reconnu officiellement en tant qu’Institut de recherche, ce qui l’écarte de tout financement extérieur, qu’il émane de la Région, du Fédéral ou de l’Europe (en ce compris, l’impossibilité de participer à un programme/projet européen).

    Considéré comme une plateforme de haute technologie et de haute expertise, il est surprenant qu’aucune décision politique n’ait été encore prise à ce jour afin de soutenir un de nos fleurons scientifiques.
    Un dossier a été rentré en 2017 sur lequel devaient se pencher des experts avant d’être présenté en commission.

    Où en est-on dans ce processus d’analyse ?

    Pourquoi cela prend-il autant de temps ?

    Quels sont les freins ? Sont-ils académiques ?

    Quand l’IPG peut-il espérer obtenir une réponse ?