Le Plan lumières 4.0
- Session : 2018-2019
- Année : 2019
- N° : 726 (2018-2019) 1
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Question écrite du 27/03/2019
- de STOFFELS Edmund
- à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
Le plan d’une durée de vingt ans est financé par la SOFICO et fait partie des partenariats publics privés.
Le consortium LuWa a jusqu’en 2023 afin de mettre en service environ 100 000 points lumineux LED sur les grands axes wallons. L’éclairage s’adaptera directement à différents facteurs comme l’intensité du trafic, la présence de chantiers, les conditions météorologiques, etc.
« Ce plan va permettre de diminuer de façon significative la facture énergétique avec une baisse de la consommation de ± 76 %. » nous dit Monsieur le Ministre.
Les pollutions lumineuses, parfois nocives pour la biodiversité, diminueront et on parle à terme d’une réduction de 166 000 tonnes d’émissions de CO2.
Quel est le coût de cet investissement ?
Quel est le retour sur investissement ?
Peut-on envisager d’éteindre carrément l’éclairage sur des tronçons non dangereux ?
Quant à la réduction des pollutions lumineuses, peut-on envisager de procéder de la même façon en ce qui concerne la mise en valeur du patrimoine par un éclairage nocturne ?
Réponse du 18/04/2019
- de DI ANTONIO Carlo
L’investissement et le financement sont donc assurés par la SOFICO (Société wallonne de Financement complémentaire des Infrastructures).
Avec la même enveloppe budgétaire annuelle de 30 millions d’euros (euros 2018) dédiée actuellement pour l’entretien d’un parc vieillissant en éclairage sodium, il sera possible de rénover le parc en technologie LED intelligente et l’entretenir pendant 20 ans avec un taux de disponibilité supérieur à 99 %.
Les économies d’énergie s’élèvent à 76 % tenant compte d’une action conjuguée de la technologie LED et du dimming.
Les projets d’éclairage intelligent, tant sur le réseau structurant que non structurant comprendront des équipements en LED télégérables à distance.
Il ne s’agit donc évidemment pas de ne plus éclairer les routes ou autoroutes dont l’éclairage constitue indéniablement un des éléments contribuant à la sécurité des usagers. Le fait de supprimer l’éclairage pourrait rendre une route, alors non dangereuse au départ, dangereuse sans éclairage.
Dans le cas présent, il s’agit bien au contraire d’éclairer avec la bonne intensité lumineuse au bon endroit et au bon moment en fonction notamment de la densité de trafic.
Enfin, concernant l’éclairage du patrimoine, il y a lieu de distinguer deux situations :
- l’éclairage de patrimoine régional ;
- l’éclairage du patrimoine dépendant d’autres organismes (communes, privés, etc).
Pour l’éclairage régional, il est en effet envisageable de procéder avec des variations d’intensité en fonction de l’heure. Il s’agira de programmer cela en fonction des lieux, des besoins et du type d’aménagement.
En dehors des voiries, l’éclairage concerne souvent des œuvres d’art dans les ronds-points. Pour ces points d’éclairage, l’intensité d’éclairage sera bien calquée sur l’éclairage de la route.