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La migration des batraciens

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 267 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 02/04/2019
    • de DURENNE Véronique
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    Dans quelques jours, les batraciens reprendront leur migration de printemps vers leurs lieux de reproduction. Un exercice annuel qui met leur vie en danger quand ils doivent traverser des routes.

    Dans plusieurs communes, des bénévoles organisent des opérations de sauvetage (barrage en treillis, sceaux récolteurs, ponts…).

    Une aide à destination des communes est-elle prévue pour la mise en place d’opérations de sauvetage ?
    Dans l’affirmative, comment cela se passe-t-il concrètement ?

    Un budget est-il prévu dans ce cadre ?

    Existe-t-il des zones plus sensibles sur le territoire wallon ?

    Monsieur le Ministre dispose-t-il de chiffres en la matière ?
  • Réponse du 02/05/2019
    • de COLLIN René
    Durant plusieurs années, la Région wallonne a contribué financièrement à l’organisation des opérations d’appui aux migrations de batraciens en permettant l’engagement d’un coordinateur chargé d’aider les bénévoles via la mise à disposition d’informations et d’outils et la centralisation des données. Ceci a notamment donné lieu au site Internet https://batraciens.be. Ce site reprend toutes les informations utiles pour l’organisation des sauvetages et permettait aux bénévoles d’y encoder leurs données.

    Actuellement, la Région wallonne achète et met à disposition des bénévoles des panneaux réfléchissants en aluminium destinés à inciter les automobilistes à ralentir. Annuellement, ce sont entre 100 et 200 panneaux qui sont ainsi gratuitement mis à disposition des bénévoles.

    Les zones sensibles sont nombreuses. Le site susmentionné recense l’ensemble des sites faisant l’objet d’une opération d’appui pilotée par des bénévoles. En tout, ce sont près de 120 sites qui font l’objet de l’appui d’équipes de bénévoles.

    Parmi ces sites, le nombre d’animaux aidés à traverser est variable, pouvant aller jusque 4 000-5 000 animaux. On observe toutefois une tendance globale à la baisse. Tous les sites sensibles ne font pas l’objet d’une opération d’aide aux passages migratoires, étant donné que cette aide est purement volontaire.

    Les équipes de bénévoles bénéficient souvent de l’appui des communes pour l’achat de matériel pour des installations temporaires (barrières, seaux…).

    Dans le cas où des installations permanentes sont envisagées pour des passages conséquents, une aide ponctuelle de la Région peut être attribuée (aide facultative, non organique). La Région a par exemple contribué à l’aménagement d’un dispositif de traversées des batraciens sur la commune de Sprimont (Wachiboux) dans le cadre d’un projet du Programme de développement rural.