/

Les métiers en pénurie

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 187 (2018-2019) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 03/04/2019
    • de HENQUET Laurent
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation
    Sur le site du FOREm, la recherche par mot-clé avec le mot « enseignant » donne lieu à de nombreuses classifications sur le métier. La profession est donc répertoriée.

    Par contre, sur une autre page présentant les métiers en pénurie, rien n’apparaît concernant les enseignants alors que, par exemple, la profession de médecin généraliste est mentionnée. Ceci est d’autant plus étonnant que si l’on se réfère aux derniers Indicateurs de l’enseignement (2018), dans l’enseignement fondamental, parmi les jeunes enseignants, les fonctions d’instituteur primaire en immersion linguistique, maître de morale ou de religion, maître de seconde langue et maître de philosophie et citoyenneté présentent des proportions de titres de pénurie ou non listés particulièrement élevées (supérieur à 15 %).

    Dans le secondaire également, les nouveaux professeurs de pratique professionnelle et, dans une moindre mesure, de cours techniques ont rarement un titre requis ou suffisant. Les titres de pénurie ou non listés sont particulièrement fréquents (supérieur à 25 %) au degré inférieur parmi les professeurs de langues modernes et philosophie et citoyenneté et au degré supérieur, chez les professeurs de morale/religion, géographie, philosophie et citoyenneté et mathématiques.

    Une réelle pénurie existe donc et est constatée quotidiennement par les chefs d’établissement, officialisée par Madame la Ministre Schyns et pourtant rien n’apparaît sur le site du FOREm.

    Comment expliquer ce non-recensement qui prive de nombreux enseignants de la prime de 350 euros pour formation complémentaire dans un métier en pénurie ?
  • Réponse du 09/05/2019
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    La Fédération Wallonie-Bruxelles établit annuellement une liste des métiers de l’enseignement en pénurie de main-d’œuvre. Cette liste est utilisée par le FOREm dans le cadre de l’octroi des dispenses pour reprise d’études de plein exercice. Ainsi, les demandeurs d’emploi qui souhaitent reprendre des études pour devenir enseignant peuvent continuer à bénéficier de leurs allocations et ne doivent plus rechercher activement un emploi.

    L’Incitant+ est une mesure régionale qui vise à mobiliser davantage les demandeurs d’emploi wallons vers les métiers en pénurie pour lesquels il existe une offre de formation proposée par le FOREm, les centres de compétence ou l’IFAPME. Ainsi, si des métiers en pénurie tels que médecins généralistes sont effectivement repris dans la liste des métiers en pénurie du FOREm, ils ne donnent pas droit à l’Incitant+ vu que la formation n’est pas proposée par l’un des opérateurs précités.

    Cependant, il serait effectivement utile que le FOREm mette davantage en visibilité l’ensemble des métiers en pénurie, dont ceux de l’enseignement. J’ai donc demandé à l’administratrice générale du FOREm de prendre des dispositions en ce sens.