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La lutte contre les scolytes

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 272 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 03/04/2019
    • de BROGNIEZ Laetitia
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    Lors de sa présentation des mesures contre les scolytes, Monsieur le Ministre avait notamment évoqué l’obligation d’abattage et d’enlèvement des arbres touchés avant le 31 mars 2019, ainsi que la mise en ligne d’un site permettant d’informer les propriétaires forestiers et les communes sur la problématique des scolytes.

    À une précédente question sur le sujet, il répondait que le calendrier semblait impossible à tenir au niveau de l’évacuation des bois.

    Il me revient qu’un premier vol de scolytes aurait déjà eu lieu dans l'Entre-Sambre-et-Meuse vu les températures printanières de la fin février, entraînant donc un risque de propagation rapide.

    Pourrait-il faire le point sur la situation ?

    Les mesures annoncées seront-elles suffisantes pour éradiquer les scolytes ?

    D’autres mesures vont-elles être appliquées ?
    Si oui, lesquelles ?
  • Réponse du 02/05/2019
    • de COLLIN René
    Dans le cadre de ses surveillances sanitaires, l’Observatoire wallon de la santé des forêts entretient un dispositif destiné à suivre les envols d’Ips typographus (scolyte de l’épicéa). Le 4 avril 2019, ses relevés n’avaient pas encore mis en évidence une augmentation significative des captures, ce qui signifie que le premier envol n’avait pas encore eu lieu.

    Il est possible qu’à la faveur des quelques beaux jours d’avril, certains scolytes se soient envolés, mais cela ne peut pas être considéré comme l’envol du printemps.

    Quoi qu’il en soit, l’Observatoire communiquera dès que les conditions ou les observations relatives à la déclaration du premier envol seront rencontrées.

    Concernant les mesures, le site Internet est bel et bien en fonctionnement. Il a par ailleurs été complété d’une cartographie mettant en évidence les épicéas touchés par les scolytes. Les communes sur le territoire desquelles de tels épicéas ont été repérés ont été contactées et invitées à rentrer en contact avec les propriétaires concernés. Différentes communes ont par ailleurs développé leurs propres actions de communications en complément de l’action régionale.

    Comme signalé, le calendrier était difficile à tenir, mais grâce à l’investissement de la filière, je pense que nous avons fait le maximum.

    Pour ce qui concerne la saison à venir, nous poursuivrons nos actions de communication envers les propriétaires pour les encourager à agir le plus rapidement et le plus efficacement possible.