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La situation du stade Tondreau à Mons

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 209 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 06/05/2019
    • de MOUCHERON Savine
    • à DE BUE Valérie, Ministre des Pouvoirs locaux, du Logement et des Infrastructures sportives
    Depuis le début de la nouvelle mandature communale, la situation du stade Tondreau connaît quelques retentissements assez équivoques.

    Des discussions se sont tenues sur la possibilité de construire un nouveau stade, estimé entre 40 et 50 millions d’euros, alors que près de 22 millions d’euros ont été investis par la Région. Dès lors, Madame la Ministre préconise-t-elle une nouvelle construction ? Quel en serait le coût réel ?

    Revitaliser l’exploitation du stade passerait par la maximisation des activités en son sein, comme l’occupation de locaux par des entreprises ou associations, par l’organisation de concerts ou encore par la mise à disposition des infrastructures sportives à d’autres clubs. Les mesures envisagées sont-elles propices pour la revitalisation du stade ? Des expériences similaires ont-elles eu lieu en Wallonie et avec quel succès ?

    Quelle est la situation financière du stade ? Peut-elle également préciser quels furent les subsides alloués par la Région, sous cette mandature, pour les travaux de réhabilitation du stade ?

    S’agissant des travaux de réfection visés par les subsides wallons, il avait été convenu de l’abattage des tribunes T3 et T4, ainsi que de la reconstruction d’une nouvelle tribune. À combien s’élevait ce subside ? Malgré la dégradation des tribunes susmentionnées, des travaux ne sont, actuellement, pas prévus à l’ordre du jour par les autorités locales. Dès lors, quelles furent les finalités et les dépenses du subside wallon ? Le cas échéant, quelles sont les sanctions possibles si une commune se voit octroyer un subside sans l’utiliser ?
  • Réponse du 05/06/2019
    • de DE BUE Valérie
    Mes services n’ont eu aucun écho de la volonté de construire un nouveau stade à Mons. 

    À défaut de besoins exprimés et du dépôt d’un dossier technique, je ne puis dès lors me prononcer, ni sur l’opportunité d’une nouvelle construction, ni sur le coût réel d’une telle infrastructure ou encore sur le mode de gestion envisagé pour cette dernière.

    Aucun subside n’a par ailleurs été accordé par le Département des Infrastructures locales pour cette infrastructure durant la présente mandature.

    Par le passé, entre 2003 et 2012, des subsides de l’ordre de 7 000 000 euros ont été alloués, soit à la Ville de Mons, soit à la RCA, principalement dans le cadre d’un programme de financement alternatif des grandes infrastructures sportives.

    La RCA a par ailleurs récemment procédé, sur fonds propres, à la rénovation du terrain en gazon synthétique.

    S’agissant de l’exploitation actuelle du stade, ce dernier est actuellement occupé par le club « Royal Albert Quevy Mons ».

    Je n’ai pas connaissance des mesures envisagées par le gestionnaire pour maximiser ses activités.

    À noter cependant que, s’agissant d’une infrastructure subsidiée par des fonds publics destinés à maintenir une activité sportive, les activités non sportives doivent rester accessoires par rapport à l’activité principale.

    S’agissant des travaux de réfection, la Direction des Infrastructures sportives a réceptionné en 2013 une demande de subside en infrastructures pour la démolition/reconstruction des tribunes T3 et T4. 

    En novembre 2013, le Gouvernement wallon a approuvé le principe d’un financement de 8 333 000 euros pour l’amélioration du stade Tondreau. Il s’agit d’une aide exceptionnelle accordée par le Gouvernement à la Ville de Mons via le compte CRAC. Cette aide complémentaire, gérée en direct par le SPW Intérieur et santé en collaboration avec le CRAC, était conditionnée à la validation d’un plan de gestion actualisé.

    La demande introduite auprès d’Infrasports a été classée sans suite, suite à la décision du Gouvernement. Dans l’intervalle, le RAEC est tombé en faillite.