La répartition des nouveaux radars sur le territoire wallon
- Session : se2019
- Année : 2019
- N° : 3 (se2019) 1
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Question écrite du 01/07/2019
- de COLLIGNON Christophe
- à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
Selon une infographie publiée dans La Dernière Heure du 26 juin 2019, la répartition des nouveaux radars tronçons s’effectuerait comme suit : onze unités en Province de Namur, dix unités en Province de Hainaut, deux unités en Province de Luxembourg, une unité en Brabant wallon et zéro unité en Province de Liège.
Selon la même infographie, la répartition des nouveaux radars feux rouges s’effectuerait comme suit : cinq unités en Province de Liège, quatre unités en Province de Hainaut, une unité en Province de Namur, une unité en Brabant wallon et zéro unité en Province de Luxembourg.
Au vu de ces données, il apparaît un certain déséquilibre entre les différentes provinces. À quoi celui-ci est-il lié ?
Quels ont été les critères de sélection des lieux à équiper de ces radars ?
Il me revient que certaines zones de police n’ont pas pu bénéficier de nouveaux aménagements alors qu’elles auraient répondu à l’appel à projets concerné.
Est-ce exact et, dans l’affirmative, comment expliquer cette situation ?
De nombreuses communes wallonnes restent équipées d’anciens modèles de radars, lesquels deviennent obsolètes, fonctionnant notamment à l’aide d’appareils photographiques argentiques.
Des mesures sont-elles envisagées pour le remplacement de ces dispositifs ou leur entretien à long terme ?
Réponse du 18/07/2019
- de DI ANTONIO Carlo
La sécurité de tous les usagers est véritablement une des priorités de la Wallonie qui, dans le champ des compétences régionales, apporte tout le soutien voulu aux zones de police.
Une circulaire envoyée à chaque zone de police reprend les explications et les caractéristiques de chaque possibilité offerte en matière de radars, les critères d’installation et les modalités pour les demandes de radars.
Pour rappel, les différents radars répressifs offerts sont les lidars, les radars fixes, les radars feux et les radars tronçons y compris leurs entretiens.
De par leur connaissance de terrain et en fonction de ses ressources et des équipements préexistants et de leurs anciennetés, chaque zone de police établit ses besoins en contrôles routiers et les thématiques prioritaires. Elles établissent également une stratégie de contrôles routiers : actions préventives, contrôles mobiles, campagnes périodiques (lidars), systèmes permanents.
Pour les radars fixes, les radars feux et radars tronçons, les critères d’installation sont les suivants :
- une limite de vitesse adaptée et crédible ;
- le non-respect de la limite de vitesse objectivé par des mesures ;
- un trafic journalier moyen supérieur à 3000 véhicules par jour ;
- des critères techniques tels que la présence d’un virage, la distance de raccordement électrique, l’espace disponible … ;
- un maximum d’un radar par 4000 habitants.
Tout ou partie des demandes de radars de chaque zone de police, ayant introduit une demande, ont été accordés en fonction des critères repris ci-dessus.
Ce sont donc les zones de police qui ont déterminé la répartition géographique des nouveaux radars en fonction de leurs besoins.
Après déploiement de ces radars, la Wallonie comptera une densité de 120 radars par million d’habitants ce qui est le double de la France, de l’Allemagne et des Pays-Bas et une densité similaire au Royaume-Uni.