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La peste porcine africaine

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 4 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 10/09/2019
    • de FLORENT Jean-Philippe
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    Ce jeudi 5 septembre, la presse se faisait l’écho d’une situation de détresse subie par un éleveur de porcs à Florenville, situé donc dans la zone d’observation renforcée.

    Contraint de garder et d’engraisser ses porcelets à cause de mesures de confinement suite à la peste porcine africaine (PPA), cet éleveur peine aujourd’hui à trouver des boucheries pour écouler ses 20 porcs parfaitement sains et doit faire face à coûts supplémentaires pour vente hors zone II (environ 100 euros par porcelet, soit davantage que son prix de vente).

    Nous ne préconisons pas un abattage sanitaire qui conduirait à détruire des porcs parfaitement sains et propres à la consommation. Mais ne serait-il pas légitime que tous les éleveurs concernés, situés dans la zone d'observation renforcée ou la zone de vigilance, soient indemnisés pour l’ensemble des coûts supplémentaires dus aux mesures sanitaires de la PPA ? Cela permettrait d’écouler un produit sain et d’éviter des pertes excessives à des éleveurs qui ont déjà subi de plein fouet les conséquences de la maladie.

    Cette situation est à mettre en relation avec l’analyse publiée dans la presse deux jours plus tôt d’Annick Linden, professeur de la Faculté de Médecine vétérinaire de l'Université de Liège. Elle avertit du risque élevé que des souches atténuées du virus de la PPA circulent dans la zone PPA, comme ce fut le cas dans les pays de l’Est touchés par la maladie. Dans ce cas, les sangliers malades peuvent résister bien plus longtemps avec un risque accru de propagation vers des zones plus étendues. Il y a donc urgence à trouver des solutions pour les éleveurs de ces zones étendues.

    Monsieur le Ministre peut-il nous dire s’il envisage des indemnisations pour les coûts supplémentaires subis dans les zones étendues (zone d’observation renforcée et de vigilance) ?

    Par ailleurs, peut-il nous informer sur les estimations de population de sangliers encore en vie dans la zone noyau et tampon ainsi que dans les zones avoisinantes ?

    Partage-t-il l’analyse de Madame Linden selon laquelle seule une éradication du sanglier de la zone infectée et en périphérie, soit une zone de 110 000 hectares, est la meilleure garantie pour se sortir de l’épizootie ?
    Et si oui, quelles nouvelles mesures envisage-t-il pour y parvenir ?
  • Réponse du 13/09/2019
    • de FLORENT Jean-Philippe
    Pas de réponse du Ministre questionné (élection du nouveau du Gouvernement).