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La vitesse excessive sur la RN48 à Mourcourt

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 23 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 22/10/2019
    • de VANDORPE Mathilde
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    En septembre dernier, j’interrogeais Madame la Ministre sur la vitesse excessive et l’éventualité de la pose d’un radar fixe sur la RN48 à Mourcourt. Elle m’avait alors répondu que « Le sujet de la vitesse excessive et les aménagements cyclables et piétons aux abords de la route provinciale à Mourcourt ont effectivement été abordés lors de la Commission provinciale de Sécurité routière du 29 mars dernier. Un avis favorable a été remis pour l'installation d'un radar fixe. Un courrier a été transmis à l'administration communale ainsi qu'à la zone de police du Tournais, en juin dernier, pour la mise en œuvre de ce dispositif. À ce jour, la zone de police n'a encore introduit aucune demande de dispositif radar. »

    La presse locale a décidé de relayer l’information de son plein gré en reprenant la réponse de Madame la Ministre. Le lendemain, cette même presse publiait un rectificatif en stipulant qu’une demande avait bien été introduite par la zone de police du Tournaisis auprès du SPW le 18 juillet dernier, ce qui va à l’encontre de sa réponse datant d’il y a quelques jours.

    Madame la Ministre pourrait-elle m’indiquer si oui ou non une demande a bien été introduite auprès des services compétents ?
    Si oui, est-il possible d’avoir copie de la demande ?
    Toujours dans l’affirmative, quel serait le délai pour l’installation de ce radar tant attendu ?
  • Réponse du 14/11/2019
    • de DE BUE Valérie
    Après des recherches approfondies, il s'avère qu'un message a bien été envoyé le 18 juillet par la zone de police du Tournaisis. Toutefois, le courriel dont question s’apparentait plus à un transmis d’un courrier émanant du SPW qu’à une demande formelle de placement de radar fixe. J’imagine que l’on peut y trouver l’origine du quiproquo dont l'honorable membre fait état.

    Quoi qu'il en soit, la Commission provinciale de Sécurité routière du 29 mars s'est terminée sur les conclusions suivantes au sujet de la sécurisation de la N48 à Mourcourt :
    1. Il s'agit plutôt d'un sentiment d’insécurité vu le peu d’accidents recensés dans les environs.
    2. Pas de modification des limites de vitesse actuellement en vigueur.
    3. Au vu des mesures des vitesses pratiquées, une intensification des contrôles est nécessaire.
    4. Vérifier et adapter légèrement la signalisation du virage au nord du village.
    5. Une concertation s'établira entre le SPW et l'autorité communale en vue de liaisonner les maillons existants du cheminement cyclopédestre.
    6. Analyser la fréquentation de l’arrêt TEC pour établir l’opportunité de maintenir ou non celui-ci.

    Les contrôles de vitesse relèvent exclusivement des services de police.
    Contactée, la zone de police assure effectuer de réguliers contrôles de vitesse sur la N48 à Mourcourt dans la mesure des moyens dont elle dispose. Le renfort en personnel du service circulation dans les toutes prochaines semaines permettra d'intensifier les contrôles routiers sur l'ensemble du territoire de la zone de police. Après s'être acquitté des différentes démarches administratives indispensables, le service compte d'une part utiliser les équipements dont il dispose et d'autre part, il compte faire appel aux services offerts par la Région.

    Que l'honorable membre soit assurée que la sécurité de tous les usagers est véritablement ma priorité en tant que Ministre en charge de la Sécurité routière et que j’entends apporter tout le soutien voulu aux zones de police dans le champ des compétences régionales.

    La région offre un service de location de lidars permettant à chaque zone de police de contrôler gratuitement le respect des limites de vitesse pendant 8 semaines par an, y compris sur les voiries communales. Cette offre rencontre un franc succès puisque 50 zones de police ont sollicité des lidars.

    La région offre et prend également en charge le placement de radars fixes, de radars franchissement de feux rouges et de radars tronçons tant sur les voiries régionales que sur les voiries communales pour autant qu’ils remplissent naturellement certains critères objectifs d’implantation.

    Suite à l'analyse des demandes des zones de police, la région s'est engagée à installer près de 200 radars, respectivement 160 radars fixes, 24 radars tronçons et 11 radars feux, dont le déploiement nécessitera plusieurs mois.

    Le radar en question n’est pas, on l’aura compris, inclus dans ce premier « train ». Il conviendra alors de déterminer la localisation des différents nouveaux radars selon des critères objectifs, les demandes des zones, etc. en fonction des disponibilités budgétaires.

    Il ne m’est donc pas possible de préciser un délai à ce stade.

    Indubitablement, le contrôle/sanction doit compléter la sensibilisation faite par les campagnes médiatiques de l'AWSR. La sensibilisation et les contrôles routiers se renforcent mutuellement.

    L'objectif à tous est bien de réduire le nombre de victimes de la route et de ne pas dépasser 200 tués en 2020 et arriver à moins de 100 tués en 2030 en Wallonie et atteindre une « vision zéro » en 2050.