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La qualité de l'air intérieur dans les locaux de travail de l'administration wallonne

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 26 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 25/10/2019
    • de de COSTER-BAUCHAU Sybille
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Le 31 mai dernier entrait en vigueur l’arrêté royal du 2 mai 2019 qui modifie le Code du bien-être au travail en matière de qualité de l’air intérieur dans les locaux de travail.

    Outre qu’il introduit la nouvelle notion de « local de travail », cet arrêté royal rectifie et précise les notions de ventilation et de qualité de l’air intérieur. Afin de lutter contre diverses sources de pollution, il est également prévu que l’employeur est tenu d’effectuer des analyses de risques engendrés par la qualité de l’air intérieur.

    Techniquement, l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que la concentration de CO2 dans les locaux de travail soit inférieure à 900ppm. Si l’employeur peut prouver que l’air dans ses locaux est d’une qualité supérieure grâce à des mesures de protection contre la pollution ou de réduction des sources de celle-ci, on peut se contenter d’une concentration en CO2 inférieure à 1 200ppm.

    Pour les bâtiments qui ne peuvent se conformer à ces normes, un plan d’action doit être mis en place afin de veiller à ce qu’elles soient respectées à terme.

    Pratiquement, les locaux de travail de la Région wallonne ont-ils déjà fait l’objet de l’analyse de risque réclamée par l’arrêté royal du 2 mai 2019 ?

    Madame la Ministre peut-elle nous en faire un état des lieux rapide ?

    D’autre part, des plans d’action ont-ils déjà été élaborés et mis en œuvre pour se conformer aux normes établies par l’arrêté royal ?
  • Réponse du 14/11/2019 | Annexe [PDF]
    • de DE BUE Valérie
    J’attire l’attention de l’honorable membre que c’est mon collègue, le Ministre Jean-Luc Crucke qui, en application de l’arrêté du Gouvernement wallon du 13 septembre 2019 fixant la répartition des compétences entre les Ministres et réglant la signature des actes du Gouvernement, est compétent pour « l’implantation des services et organismes, ainsi que la gestion immobilière et la gestion mobilière ». Voir annexe.