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La sécurité routière sur la N581

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 30 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 25/10/2019
    • de CLERSY Christophe
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    La rue du Port, qui relie Monceau et Charleroi, constitue une zone particulièrement accidentogène.

    Vias fait état entre 2014 et 2018 de 61 accidents corporels, des accidents qui ont fait 97 victimes, dont un mort.

    Qu’en est-il des premiers chiffres pour 2019 ?

    Qu’en est-il également des PV et constats dressés par la police ? Cet endroit constitue-t-il un point noir au niveau de la Direction générale sécurité routière ?

    Quelle analyse Madame la Ministre fait-elle de la problématique évoquée et quelles mesures ses services ont-ils prises afin de sécuriser cet endroit ?
  • Réponse du 14/11/2019
    • de DE BUE Valérie
    La gestion de la sécurité des infrastructures routières implique plusieurs démarches. L'une des démarches est la cartographie des accidents et la détection des zones d'accumulation d'accidents appelées plus couramment zones à risque. Ces zones à risque sont analysées et traitées en Commission provinciale de sécurité routière (CPSR) rassemblant tous les acteurs concernés y compris un auditeur spécialisé en sécurité des infrastructures routières. Au cas par cas et de matière concertée, la CPSR détermine les mesures appropriées sur le court, moyen et long terme.

    Le cas échéant, le site peut être intégré au plan d'investissement en vue de la réalisation d'un réaménagement en profondeur des lieux.

    Cette démarche fait partie du processus d’identification des besoins et de sélection de projets d'aménagements routiers.

    Il s'avère que les accidents relevés par les services de police sur la N581, rue du Port et route Latérale, ne sont pas suffisamment complétés pour les localiser : pas de mention de borne kilométrique, pas de numéro d'immeuble. Cette particularité n'a pas permis de détecter la N581 comme une zone à risque. D'autre part, les autorités locales et les services de police n'ont pas alerté le gestionnaire de voirie pour des soucis particuliers.

    Compte tenu de sa longueur relativement réduite, 3 km, la soixantaine d'accidents survenus durant la période 2014 – 2018 fait que la fréquence d'accidents sur la N581 dépasse largement la moyenne régionale.

    À ce stade, il ne m'appartient pas d'effectuer une analyse détaillée de la situation ou d'annoncer l'une ou l'autre action. Celle-ci doit être examinée par la Commission provinciale de sécurité routière (CPSR) à qui j’ai donc formulé la demande que la N581 soit examinée lors de la prochaine Commission afin de déterminer de manière concertée les mesures appropriées pour y améliorer la sécurité.