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La mobilité autour du parc Pairi Daiza

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 62 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 08/11/2019
    • de KAPOMPOLE Joëlle
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Élu depuis plusieurs années plus beau parc animalier d’Europe, ce fleuron wallon attire de très nombreux visiteurs. Il convient cependant d’analyser en profondeur la mobilité autour de ce parc afin de garder aux alentours de celui-ci des communes rurales non impactées par la densité de la circulation.

    Cette question d’ensemble et de cessation des nuisances m’interpelle depuis de longues années, et ce d’autant qu’une caserne de pompiers doit emprunter régulièrement la seule route traversant la commune rurale de Lens.

    De plus, je suis souvent interpellée au sujet de la mobilité dans la région par des citoyens et des mandataires locaux lensois.

    Vu la volonté du Gouvernement de ne plus étendre le réseau routier, le projet de construction d’une route reliant l’A8 à Pairi Daiza (appelée communément « nouvelle route Pairi Daiza » ou construction d’une route de liaison nord du parc Pairi Daiza (N56-N7)) est-il encore d’actualité ?

    Lorsque l’enquête publique a été déposée, elle ne se basait que sur des études ne tenant pas en compte des nouvelles réalités locales et n’étant alors plus d’actualité. Par exemple, le comportement des conducteurs et leur utilisation d’application GPS telle que Waze ont été influencés par le contournement de Soignies. Une part importante du trafic traverse alors la commune de Lens.

    Dans le cas où ce projet de nouvelle route est maintenu, Monsieur le Ministre va-t-il demander une actualisation des études de trafic autour du parc ?

    La mobilité autour du parc demande une réflexion globale. Chaque mesure prise dans une commune dévie le trafic vers d’autres voiries ou d’autres communes. Il est nécessaire de répondre aux demandes d’aménagement de manière globale et pluricommunale. Compte-t-il mettre les différents acteurs autour de la table afin de trouver des solutions concertées ?

    Un plan global de mobilité pourrait-il être étudié ?
  • Réponse du 11/06/2020
    • de HENRY Philippe
    Le permis d’urbanisme pour la création de la nationale 56B est à l’instruction auprès du fonctionnaire délégué.

    Ce projet est repris dans le plan infrastructures 2019-2024 sous l’intitulé « Construction de l'accès nord au parc Pairi Daiza (1re phase) » pour un montant de 3,5 M d’euro. Cependant, la décision budgétaire est liée au plan infrastructures, qui doit encore être confirmé par le Gouvernement.

    Au sujet des problèmes de mobilité qui surviennent avec l’utilisation d’applications comme Waze, il s’agit d’un problème global qui ne concerne pas que la Commune de Brugelette, mais l’ensemble des communes en Wallonie.

    Il est dans l’intérêt de chacun d’envisager, le plus grand transfert modal possible des personnes se rendant au parc afin de diminuer le trafic routier.  Cela peut se faire par une politique adéquate développée par le parc, en bonne coordination avec les autorités compétentes en matière de mobilité.

    Comme le prévoit la DPR, nous veillerons à ce que les citoyens puissent utiliser davantage les alternatives à la voiture en soutenant et en améliorant les connexions entre les divers moyens de transport et la coordination entre les opérateurs de transport. La promotion d’une mobilité intermodale et multimodale devra être développée.


    Pour ce qui est des plans communaux de mobilité (PCM) dans les communes voisines du parc, aucune commune n’a actuellement demandé une réalisation ou une actualisation, à l’exception de la commune de Silly qui a exprimé le souhait de réalisation de son PCM à l’horizon 2022.

    En fonction des étapes d’évolution du dossier, le SPW MI organisera une rencontre avec les acteurs directement concernés par le sujet : la ou les communes, le parc, la Direction des Routes et la Direction de la Planification de la Mobilité, l’OTW, l’AOT et la SNCB afin de faire le point sur la situation. J’ai également l’intention de demander au SPW de lancer une étude locale sur les alternatives qui pourraient être développées en matière d’accessibilité du parc.

    Au sujet d’un plan global de mobilité, le SPW MI a entamé une réflexion sur le devenir de la planification de la mobilité en Wallonie. Un des éléments pris en compte est en effet la nécessité de porter la vision à une échelle plus large comme celle des « bassins de mobilité ». Cette réflexion débute, il est donc impossible, à ce stade, d’en décrire les orientations précises, sinon en insistant une fois encore sur la volonté d’une réflexion de nature plus stratégique. La question du soutien financier pour des outils supra communaux en fera partie.