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Les projets éoliens en Wallonie

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 52 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 12/11/2019
    • de BLANCHART Philippe
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    J'ai pris connaissance des impacts qu'engendrera le Plan National Energie-Climat du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale sur les Wallons. Il est notamment question des productions énergétiques hors de Bruxelles.

    En effet, étant dans l'incapacité de produire les 1 170 GWh espérés pour 2030, le Gouvernement bruxellois entend planter des éoliennes ailleurs que dans la Région Bruxelles-Capitale. Il est vrai que dans un contexte fédéral plutôt complexe, servir de terre d'accueil pour l'éolien bruxellois tout en permettant d'en tirer profit permettrait d'intensifier les relations entre la Wallonie et Bruxelles.

    Quelle est l’analyse de Monsieur le Ministre ?

    Cependant, il a pu constater que les éoliennes pouvaient créer des contestations auprès de citoyens qui se situeraient à proximité de terrains exploités ou en voie d'exploitation.

    Des projets d'implantation d'éoliennes supplémentaires en Wallonie sont-ils prévus dans le cadre du PNEC ?

    Dans ce contexte, quelle est sa position par rapport à ces citoyens qui signent des pétitions à l'encontre de ces projets comme c'est le cas entre autres pour Thuin, Spiennes/Saint-Symphorien, qu'ils jugent destructeurs pour la biodiversité ?

    Des solutions alternatives existent-elles dans le paysage wallon ?

    Ces alternatives sont-elles envisagées par le Gouvernement ?
  • Réponse du 26/11/2019
    • de BORSUS Willy
    Le Plan national Énergie Climat du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale prévoit certaines mesures qui pourraient avoir des incidences sur les régions limitrophes de la Région de Bruxelles-Capitale.

    L’implantation d’éoliennes sur le territoire de la Région wallonne pourrait-être envisagé.

    Toutefois, il faut être bien conscient que l’implantation d’éoliennes sur notre territoire est avant tout une action urbanistique et environnementale dont les incidences sont à chaque fois évaluées. L’implantation est évaluée par rapport à un projet, non par rapport à un demandeur.
    Que le projet éolien soit porté par un promoteur éolien belge ou étranger, par des citoyens locaux, par une entreprise dans zone d’activité économique, par des groupements citoyens d’une autre région que la Région wallonne, voire même par un constructeur éolien, les incidences restent identiques et sont évaluées au cas par cas avant d’être considérées comme acceptables ou non pour les riverains du parc.

    De plus les demandeurs d’un projet de parc autorisé peuvent céder leurs droits d’exploitation à d’autres gestionnaires ou promoteurs. Ces derniers pouvant même être hors Europe.

    Dès lors qu’un projet éolien est porté par la Région de Bruxelles-Capitale ou tout autre promoteur, il n’y a guère de différences au niveau urbanistique.

    Il n’y a pas encore à ma connaissance de projets précis pour le PNEC du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale.

    Je peux toutefois informer qu’il y aura encore de nombreux projets d’implantations d’éoliennes sur le territoire wallon.

    Avec ma collègue de l’environnement et nos administrations respectives, nous veillerons à accepter les implantations les plus opportunes qui génèrent les incidences les mieux contenues tant pour les riverains que pour l’environnement et la biodiversité tout en n’hypothéquant en rien les objectifs wallons en matière de production d’énergie renouvelable

    Le développement éolien reste un des éléments principaux du « package » de la production d’énergies vertes, comprenant entre autres la cogénération, le solaire, la géothermie, et l’hydroélectricité.