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Les dispositifs d'urgence sociale

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 32 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 19/11/2019
    • de ROBERTY Sabine
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    En 2010, le Gouvernement wallon a lancé un appel à projets dans le but d’organiser un système permettant aux personnes en détresse sociale d’obtenir une aide à tout moment. Ces dispositifs ont également pour objectif de favoriser la coordination des services en créant des pôles de mutualisation des ressources.

    En 2017, 5 pôles d’urgence existaient et étaient subventionnés. Aujourd’hui, combien de dispositifs d'urgence sociale existent sur le territoire wallon ?

    L’évaluation menée en 2015 avait mis en avant un certain nombre de problèmes, principalement liés au manque d’expérience des services.

    En 2017, le prédécesseur de Madame la Ministre annonçait une nouvelle évaluation du dispositif.

    Celle-ci a-t-elle pu être menée ?
    Si oui, que révèlent les évaluations plus récentes ?

    Les dispositifs d'urgence sociale parviennent-ils à mener efficacement leurs missions ?

    Un manque de visibilité de ces dispositifs était également déploré, des mesures ont-elles été prises ?

    Une extension de ce dispositif, éventuellement via un nouvel appel à projets, est-elle envisageable ?
  • Réponse du 10/12/2019
    • de MORREALE Christie
    Six pôles d’urgence sociale sont actuellement subventionnés : les CPAS de Boussu (en partenariat avec les CPAS de Quaregnon et de Frameries), Erquelinnes (en partenariat avec les CPAS de Merbes-le-Château, d’Estinnes et de Lobbes), Mouscron (en partenariat avec le CPAS d’Estaimpuis), Péruwelz (en partenariat avec les CPAS de Beloeil, de Bernissart, de Brunehaut et de Leuze), Tubize (en partenariat avec le CPAS de Braine-le-Château) et Wavre (en partenariat avec les CPAS de Grez-Doiceau et d’Ottignies Louvain-La-Neuve).

    L’évaluation qui avait été annoncée en 2017 n’a pas été réalisée.

    Quant aux rapports d’activités 2018 transmis par les pôles, ils démontrent que le nombre d’interventions reste stable et que ces services sont de mieux en mieux connus des partenaires et intégrés au sein des réseaux.

    En termes de perspectives, il apparaît opportun d’envisager leur financement dans un cadre plus pérenne ; dans un premier temps via une convention pluriannuelle.

    Cette convention prévoira l’organisation annuelle d’un comité d’accompagnement, afin d’évaluer les pratiques et d’améliorer les dispositifs.