L'aviation privée en Wallonie
- Session : 2019-2020
- Année : 2019
- N° : 30 (2019-2020) 1
2 élément(s) trouvé(s).
Question écrite du 22/11/2019
- de CLERSY Christophe
- à CRUCKE Jean-Luc, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
Pourrait-il, par ailleurs, me communiquer pour chaque aéroport l’évolution de ces chiffres en nombre de passagers et en nombre de vols sur les 10 dernières années ?
Je souhaiterais également obtenir quelques statistiques concernant le taux d’occupation de ces avions sur la même période, ainsi que du nombre moyen de passagers transportés par ces vols ?
Quelle analyse politique fait-il de ces chiffres ?
Réponse du 12/12/2019 | Annexe [PDF]
- de CRUCKE Jean-Luc
Pour BSCA, le nombre de mouvements « jets privés » inclut des vols militaires, ainsi que des vols de transport d’organes.
En ce qui concerne les taux d’occupation des avions, les deux aéroports signalent qu’au vu de la très grande diversité des avions concernés et des aménagements intérieurs, qui sont différents d’un avion à l’autre, il est difficile d’établir des statistiques à ce sujet.
Pour l’aviation d’affaires au sens strict, sur base des chiffres publiés par l’European Business Aviation Association (EBAA), le trafic représentait 7,1 % de l’ensemble du trafic aérien contrôlé belge en 2018, avec 24 777 mouvements en 2018.
La croissance en nombre de mouvements a été de 4,5 % en 2018 (par rapport à 2017) et de 14,2 % pour la période de 2010 à 2018.
La plus grande partie de ces vols ont été opérés à partir des aéroports de Bruxelles National (9 142 en 2018) et d’Anvers (6 302). Les mouvements enregistrés sur les aéroports wallons, bien qu’en croissance d’année en année, restent marginaux au regard du nombre de mouvements globaux.
L’aviation d’affaires de par sa flexibilité et le gain de temps qu’elle peut procurer à ses utilisateurs est un marché en pleine expansion.
Nos deux aéroports sont très attentifs au développement de cette activité.