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La désacralisation des églises wallonnes

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 37 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 22/11/2019
    • de MATHIEUX Françoise
    • à DERMAGNE Pierre-Yves, Ministre du Logement, des Pouvoirs locaux et de la Ville
    L'avenir de certaines églises pose souvent question. Certains bâtiments sont en effet vétustes, d’autres très peu, voire plus utilisés (notamment certaines églises désertées par les fidèles).

    Le problème de cette question est que la désacralisation est un acte qui émane des évêchés et non de la puissance publique. Mais ces bâtiments pourraient aussi retrouver une seconde vie via une autre forme d’utilité publique.

    La Région wallonne dispose cependant de compétences en la matière, notamment au niveau de la reconnaissance des cultes.

    Dispose-t-on en Région wallonne d’un relevé précis des édifices religieux (classés ou pas…) ?

    Par ailleurs, la désacralisation des églises est un sujet dont on entend beaucoup parler. Qu’en est-il en Wallonie ?

    Quelles sont les évolutions en matière de désacralisation au cours de ces 5 dernières années ?

    Quelle est la dévolution de ces églises désacralisées ?

    Est-ce un phénomène de plus en plus courant ?

    Enfin, Monsieur le Ministre dispose-t-il de données en la matière ?
  • Réponse du 16/12/2019
    • de DERMAGNE Pierre-Yves
    Au cours des trois dernières années, une quinzaine de dossiers de demandes de fusion de fabriques d’église ont fait l’objet d’une instruction, qui a débouché sur une issue favorable.

    Dans la plupart des cas, il s’agit de fusionner deux paroisses dont l’état sanitaire du lieu de culte d’une des deux n’est pas optimal et où une désaffectation s’avère la seule issue indiquée. Les chiffres sont constants.

    À ce jour, seuls les évêchés sont habilités à solliciter une désaffectation d’église et aucune réforme n’est en cours actuellement.

    Une fois désaffectées, les églises sont vendues à des particuliers qui sont généralement tenus, en vertu des mentions de l’acte authentique, de leur donner une affectation qui ne soit pas contraire à l’affectation cultuelle passée. Dans une moindre mesure, des églises qui étaient propriété communale sont reprises par la commune qui peut, à son tour, décider d’une nouvelle affectation ou d’une cession à un particulier.

    Pour le surplus, je ne dispose pas d’un relevé précis du patrimoine religieux, mais uniquement du bâtiment principal dédié à l’exercice du culte, pour chaque établissement reconnu.