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La reconstruction des arcades de l’Abbaye de Villers-la-Ville

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 45 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 22/11/2019
    • de ANTOINE André
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Suite aux dégâts occasionnés à deux reprises, en 2013 et en 2018, par des camions aux arcades de l’Abbaye de Villers-la-Ville, site classé depuis 1974, un projet de reconstruction des arcades a été initié.

    Il semble que le chantier prenne du retard et les travaux, initialement prévus cet automne, seraient reportés au printemps 2020. Une seule entreprise aurait remis offre après la publication du marché et cette offre serait d’un montant supérieur à ce qui était attendu. L’AWaP a donc décidé de relancer le marché.

    Madame la Ministre confirme-t-elle ce report ?

    Afin d’attirer plus de candidats, il semble que le cahier des charges a été allégé. Peut-elle nous indiquer quelles ont été ces modifications ?

    Confirme-t-elle que le nombre d’offres remises soit aujourd’hui suffisant ? Pour quelle date le choix doit-il être effectué ?

    Un agenda de réalisation des travaux est-il déjà établi ?

    Quel est le montant consacré à cette reconstruction ?

    Celle-ci sera-t-elle réalisée à l’identique ?

    Afin d’éviter de nouveaux accidents, un aménagement de la RN275 est également programmé, une coordination est-elle réalisée avec les services du SPW afin de coordonner les travaux ?
  • Réponse du 16/12/2019
    • de DE BUE Valérie
    Deux accidents ont partiellement démoli les arcades de l’ancienne pharmacie abbatiale. Vu le classement et la reconnaissance comme patrimoine exceptionnel des ruines et du site de l’abbaye, le projet de reconstruction a fait l’objet d’une vaste étude dans le cadre d’une procédure précédemment appelée certificat de patrimoine. Il s’agissait d’étudier, en concertation avec les différentes parties prenantes, une reconstruction à l’identique tout en limitant, grâce à des interventions structurelles, l’impact sur le monument d’un éventuel nouvel accident.

    Le certificat de patrimoine a été délivré, de même que le permis d’urbanisme et le marché de travaux lancé une première fois. Comme l’honorable membre le mentionne, les résultats de la procédure de marché public n’ont pas donné satisfaction à l’Agence wallonne du Patrimoine, opérateur du dossier, puisque l’offre reçue était fort élevée. Ce constat a abouti à renoncer à la procédure en cours.

    Une analyse fine a été entreprise par les services de l’AWaP et leur auteur de projet pour envisager des pistes de réduction de coûts qui n’impactent pas la sécurité de l’ouvrage. Cet exercice a été fait début 2019 et une nouvelle procédure de mise en concurrence a été lancée, avec un dépôt des offres au début de l’automne. L’honorable membre me permettra de ne rien dire sur les résultats de ce marché public, puisque la procédure est en cours en vue d’une attribution d’ici la fin de l’année. Le chantier pourra ainsi démarrer dès la fin de la période hivernale, pour une durée estimée à près de 300 jours calendrier.

    En ce qui concerne l’aménagement de la RN275 en vue d’améliorer la sécurité de la traversée du site, une étude est effectivement menée par le SPW Mobilité Infrastructures, en étroite collaboration avec l’AWaP. Les procédures d’autorisation patrimoniale y afférentes viennent d’ailleurs de s’achever, permettant au SPW de mener les procédures liées au permis d’urbanisme et aux marchés publics. Vu leurs interactions, les deux chantiers seront étroitement concertés.