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La sécurité routière sur la N62

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 46 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 22/11/2019
    • de KELLETER Anne
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    La N62 entre Saint-Vith et Wemperhardt, qui relie le sud de la communauté germanophone au Luxembourg, est surchargée. D'une part, un nombre important de navetteurs utilise cette route, d'autre part, une pléthore de camions (qui tentent ainsi d'éviter le péage allemand ou sont en route pour faire le plein au Luxembourg) vient densifier la circulation.

    Sachant que plus de 11 000 voitures utilisent ce tronçon par jour et que la N62 passe devant des écoles dans des tout petits villages, on peut comprendre le désir des riverains pour une action concrète et efficace des responsables politiques.

    Plusieurs accidents mortels sur ce tronçon, le dernier datant du 7 octobre 2019, témoignent de l'urgence d’agir, aussi en vue de l'objectif de notre Déclaration de politique régionale de réduire le nombre de tués sur nos routes à 100 pour 2030.

    Le développement de la sécurité routière étant un des leviers qui pourraient permettre d'améliorer la situation, j'aimerais savoir si Madame la Ministre a planifié des mesures concrètes sur ce tronçon durant cette législature ? Si oui, quelles sont-elles ? Y a-t-il déjà eu des études sur ce sujet ?
  • Réponse du 16/12/2019
    • de DE BUE Valérie
    Plusieurs démarches sont effectives pour gérer la sécurité des infrastructures routières. Une des démarches est de repérer objectivement les lieux et sections de route à fréquence d'accidents plus élevée que la moyenne. Ces zones à risque sont alors traitées prioritairement.

    D’après les informations qui m’ont été communiquées, la fréquence d'accidents sur la N62 reliant l'échangeur de St-Vith au Grand-Duché du Luxembourg est inférieure à la moyenne régionale. Les données accidents et de trafic ne permettent pas de stigmatiser les camions sur cette section de route payante pour tous les camions.

    Par contre, le trafic de voitures est particulièrement pendulaire, c'est-à-dire composé de nombreux navetteurs qui vont au Grand-Duché à l'heure de pointe du matin et qui en reviennent à l'heure de pointe du soir.

    En parallèle aux données accidents et trafic, les démarches de gestion de la sécurité routière prennent également en compte les plaintes des riverains et des usagers. Les plaintes relativement simples sont directement traitées par la direction des routes. Les dossiers plus complexes sont traités en Commission provinciale de sécurité routière (CPSR) composée de tous les acteurs comme les autorités locales, la zone de police, les divers services de l'administration régionale, le TEC.

    L'objectif de la CPSR est de déterminer les mesures adaptées et concertées pour traiter le dossier mis à l'ordre du jour.

    Je vais demander l’inscription de cette section de route à l'ordre du jour d'une prochaine CPSR.