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Les études relatives à la charge de travail des agents wallons

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 50 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 25/11/2019
    • de MATHIEUX Françoise
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Une vaste étude sur la charge de travail des agents wallons va être menée.

    Quel est l’objectif de cette dernière ?

    Madame la Ministre compte-t-elle par ailleurs au travers de cette étude « évaluer les besoins en personnel ». Est-ce bien, notamment, le sens de la démarche ?

    Un million d'euros est prévu à cet effet.

    Quelles étaient par ailleurs les conclusions de la première étude réalisée l'an dernier sur le bien-être au travail au SPW, de laquelle le premier facteur de risques psychosociaux ressorti concernait la charge de travail ?
  • Réponse du 09/12/2019
    • de DE BUE Valérie
    Dans la poursuite de l’étude des risques psychosociaux réalisée au sein du Service public de Wallonie, un projet est de faire appel à une expertise externe pour analyser l’ensemble des activités du SPW afin d’estimer le plus objectivement possible, et de manière logique, la charge de travail nécessaire à chaque exercice.

    L’objectif est donc bien de déterminer ainsi l’affectation optimale des ressources humaines, en vue d’un fonctionnement plus efficient de l’organisation.

    Le Gouvernement a, en effet, dégagé un crédit de 1 million d’euros en 2020 pour le réaliser.

    Par ailleurs, les conclusions de l'étude de 2018 sur le bien-être et la charge de travail des agents du Service public de Wallonie, qui visaient l’identification des situations à risques au travail, ont permis de dégager cinq grands axes d’amélioration transversale à mettre en œuvre :
    * Un axe d’amélioration à apporter au niveau de la communication interpersonnelle et la transmission des informations quant à la transparence et de transversalité entre les services.
    * Un axe d’amélioration quant au soutien à apporter au management pour lui permettre de développer davantage ses compétences managériales.
    * Un axe d’amélioration concernant la réduction d’inégalités juridiques entre les agents et la promotion d’une culture d’équité.
    * Un axe d’amélioration vise l’organisation et la charge de travail pour une répartition plus équitable entre les agents et la poursuite de la simplification administrative.
    * Et enfin, un cinquième axe d’amélioration porte sur les perspectives d’avenir en vue d’attirer, de motiver et de développer les talents au sein des services publics.

    Il est à noter que ces cinq axes d’amélioration, identifiés à partir de l’identification des situations à risques au travail, sont autant prioritaires l’un que l’autre et ne sont pas à considérer dans un ordre du plus au moins important.