/

L’installation des centrales combinant éolien et le solaire

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 106 (2019-2020) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 26/11/2019
    • de KELLETER Anne
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Le Gouvernement veut assurer un cadre de développement pour les diverses filières d’énergie renouvelable.

    Ce dernier va également appuyer les outils collectifs décentralisés en énergie (production partagée, coopératives, réseaux de chaleur, stockage, et cetera) afin de rendre la transition énergétique accessible à tous.

    En Allemagne, des projets montrent que des installations combinées (lien en anglais pour info : http://www.kombikraftwerk.de/english/kombikraftwerk-2-english.html) de photovoltaïque et d'éolien permettent une meilleure sécurité d'alimentation.

    Le Gouvernement est-il favorable à la réalisation de tels projets en Wallonie ? Si oui, sous quelles conditions ?

    De telles initiatives sont-elles visées dans le projet SOFICO rebaptisé « Infrastructures basses émissions » ? À quel stade celui-ci se trouve-t-il ?

    Existe-t-il des données sur le potentiel de réalisation de parcs photovoltaïques de grande dimension en Wallonie ?
  • Réponse du 13/01/2020
    • de HENRY Philippe
    En effet, dans certaines situations, les deux technologies renouvelables, photovoltaïque et éolien, se complètent bien et cela se reflète d’ailleurs dans les courbes de charges des deux technologies, qui se compensent bien sur une durée annuelle.

    La combinaison photovoltaïque et éolien présente par conséquent des avantages. À l’échelle d’un projet, les résultats dépendront fortement du site et de la configuration du projet.

    À l’échelle régionale, la combinaison des technologies présente également des avantages, notamment sur le besoin d’alimentation de secours (gaz) et la sécurité d’approvisionnement (adequacy). Une étude très intéressante du Fraunhofer Institute a d’ailleurs été publiée à ce sujet en 2015.

    Le projet « Infrastructures basses émissions » (projet IBE) consiste à développer le potentiel énergétique du réseau routier et des infrastructures fluviales dont la SOFICO a la charge en exploitant le mieux possible toutes les parties disponibles du domaine (échangeurs autoroutiers, bandes de végétation le long des autoroutes…).

    Chaque parcelle du domaine qui sera mise à disposition du ou de partenaires pourra être valorisée par le recours aux modes de production d’énergies le(s) plus approprié(s) (biomasse, photovoltaïque, énergie éolienne, cogénération…) en fonction de ses caractéristiques techniques et économiques. Le projet IBE inclut donc bien des installations combinées, toutefois sans les imposer, si celles-ci s’avèrent économiquement et industriellement viables et efficaces.

    Le 28 février 2019, la SOFICO a procédé à la publication des documents de marché relatifs au projet. La constitution des consortiums, souhaitant participer au processus, était attendue pour le 29 novembre 2019.

    Pour la demande relative au potentiel de réalisation de parcs photovoltaïques de grande dimension, les seules données disponibles sont les données des bilans énergétiques 2017 des énergies renouvelables qui montrent que pour les grands systèmes 1 392 sites sont en exploitation en Wallonie avec une puissance installée de 163 MWc pour une production de 162 GWh soit 18.3 % de la totalité des installations PV.

    Il n’existe pas pour le moment de données de potentiel.