L'encouragement des communes à la sensibilisation des conducteurs aux dangers de la conduite sous influence

• Session : 2019-2020
• Année : 2019
• N° : 42 (2019-2020) 1

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• Question écrite du 27/11/2019

  • de de COSTER-BAUCHAU Sybille
  • à DERMAGNE Pierre-Yves, Ministre du Logement, des Pouvoirs locaux et de la Ville
  À l’initiative de l’échevinat de la jeunesse de la Commune de Beauvechain, dans le cadre des missions du Point Jeunesse, la première action de sensibilisation à la conduite défensive a été proposée le 8 novembre dernier aux jeunes conducteurs afin de faire diminuer le nombre d’accidents de la route.
  
  Une quinzaine de jeunes conducteurs sont venus assister à la séance informative présentée et animée par l’ASBL Fedemot : « La séance a débuté avec la projection d’un film qui montre les effets de la conduite sous l’influence de l’alcool et qui se termine malheureusement par un drame. Même si les images sont terribles à regarder, c’est une manière efficace de sensibiliser et de conscientiser les jeunes à ce problème », explique l’échevine en charge de la jeunesse.
  
  Une deuxième séance est d’ailleurs programmée au mois de novembre pour laquelle l’inscription est gratuite et qui vise à sensibiliser le public de tous âges confondus à cette problématique.
  
  De plus, un simulateur de conduite, plus ludique et très convaincant, a également pu être testé par chacun pour se rendre compte des effets sur son temps de réaction sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants.
  
  Ne serait-il pas intéressant d’encourager l’ensemble des communes wallonnes à mettre à disposition du public un tel simulateur ou d’autres moyens ludiques afin de sensibiliser les conducteurs aux dangers de la conduite sous influence de l’alcool ou de stupéfiant ?

• Réponse du 16/12/2019

  • de DERMAGNE Pierre-Yves
  Il convient tout d’abord de rappeler que, dans le cadre de la sixième réforme de l’État, la « communication, sensibilisation et promotion de la sécurité routière » est devenue une compétence exclusive des Régions.
  
  Sur cette base, en sa séance du 20 février 2014, le Gouvernement wallon a décidé que l’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR) prendrait en charge cette matière régionalisée.
  
  Les études consacrées à la sécurité routière montrent que, dans une grande majorité de cas, les accidents ont pour cause principale un comportement inadapté d’un ou de plusieurs usagers, qu’il soit volontaire ou non.
  
  Les statistiques des effets de la conduite sous influence sont éloquentes. En Wallonie, chaque année, environ 85 personnes perdent la vie dans des accidents dus à l’alcool ; alcool qui est responsable d’un accident corporel sur sept.
  
  Par ailleurs, un peu plus d’un conducteur sur deux cents conduit en étant sous l’influence de drogues et un conducteur sur cent conduit en étant sous l’influence d’une combinaison de drogue et de médicaments.
  
  Je me réjouis donc, évidemment, de lire que des communes prennent des initiatives en vue d’amplifier la sensibilisation des citoyens aux risques encourus. Cela étant, pour ce qui est des perspectives, je ne puis qu’inviter l’honorable membre à interroger la ministre ayant la sécurité routière dans ses attributions.