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La sensibilisation au bien-être animal dans les écoles primaires

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 75 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 27/11/2019
    • de GALANT Jacqueline
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    En octobre 2018, le Parlement wallon a définitivement approuvé le Code du Bien-être animal. L'abandon, la négligence et la maltraitance sont interdits et réprimés.

    Cependant, force est de constater qu'il n'est pas rare d'observer dans les médias des articles relatant des actes de maltraitance animale. Des actes totalement insupportables que nous pourrions peut-être éviter en accentuant la sensibilisation des plus jeunes à ce sujet. Les enfants doivent, dès leur plus jeune âge, comprendre qu’un animal doit être soigné. Être propriétaire d'un animal implique des devoirs à assumer. Il est essentiel de responsabiliser l’enfant et l’adulte au respect des animaux et de leur bien-être.

    « Mieux vaut éduquer un enfant plutôt que corriger un adulte ».

    Pour l'heure, la problématique est brièvement abordée lors des cours de philosophie et citoyenneté, à destination des élèves de l'enseignement secondaire.

    Questionné sur le sujet en 2016, Monsieur Di Antonio, ancien Ministre wallon en charge du Bien-être animal, expliquait, à l'époque, que l’intégration automatique de ce type de programme à l’enseignement était peu envisageable. Mais depuis la formulation de cette question, des outils pédagogiques comme la « plateforme pense-bête » ont été installés. Rappelons également l'existence du projet Puissance Cat à destination des plus jeunes.

    Les enseignants ne pourraient-ils pas puiser dans ces outils pour sensibiliser les élèves à la problématique du Bien-être animal ?
  • Réponse du 21/04/2020
    • de TELLIER Céline
    La sensibilisation constitue en effet un levier important pour rendre nos relations aux animaux plus respectueuses. En ce sens, les enfants représentent un public à privilégier, d’autant plus qu’ils peuvent également être des vecteurs de sensibilisation pour leurs parents.

    La compétence régionale du bien-être animal n’est pas le niveau institutionnel permettant la modification de programmes d’enseignement. Chaque école possède par ailleurs la possibilité d’investir un certain nombre d’heures dans la sensibilisation des enfants au bien-être animal.

    Je suis bien entendu favorable à l’utilisation d’outils pédagogiques par les enseignants à cette fin, notamment les outils développés grâce au soutien de la Wallonie. Je ne manquerai pas de sensibiliser mes homologues de la FWB à propos de ces outils.